mardi 30 septembre 2008

Du 28 aout au 28 septembre 2008 -Panama City/Archipel « las Perlas », Panama - 60 miles en zig zag





























Photo 1 : Isla Pedro les gonzesses
Photo 2 : Ce soir... rhum coco !
Photo 3 : Salut les cocos
Photo 4 : Survivor, le film
Photo 5 : No comment ! Penurie de pastis
Photo 6 : Tadoussac par 8 degres nord
Photo 7 : Dur dur d'être maman
Photo 8 : Gilles de Nice !
Photo 9 : Petit air de Bretagne ?
Photo 10 : Du producteur au consommateur
Photo 11 : Peche sans sushi
Photo 12 : Mon Cantal au Panama
Photo 13 : Ma nana city
Photo 14 : Soeur Marie Catherine
Photo 15 : Le con fesse

Nous passons une dizaine de jours encore à Panama city à folâtrer dans cette ville. Entre le vieux Panama, le Casco Antiguo et ses airs de la Havane, les promenades sur le Cerro Ancon, petite colline, style ‘Montroyal » surplombant la ville, et les courses sur la Plaza Cinco de Mayo, nous profiterons bien de cette ville bruyante et poussiéreuse. Une journée, nous marcherons pendant cinq kilomètres environ de l’île Flamenco ou se trouve le bateau jusqu’au quartier riche de Balboa. Nous demandons alors à un petit indien Khuna, propre sur lui, s’il connaît l’arrêt de bus pour se rendre au centre commercial d’Albrook Mall. Il nous affirme que oui et nous propose même de nous accompagner jusqu'à l’arrêt soit disant proche. Toujours sur nos gardes, nous nous rendons compte peu de temps après qu’il ne sait pas ou il va et nous nous retrouvons, sur une bretelle d’autoroute, aux abords d’un des quartiers les plus craignos de Panama city « El Chorillo ». Un flic, qui garde justement l’entrée du quartier, s’approche de nous, nous interdit de continuer et se charge d’arrêter un taxi pour nous emmener. Notre guide local s’éclipse tout de suite, très discrètement… Le policier hèle un taxi cabosse et bringuebalant qui tombe en panne au moment de l’arrêt. Nous voila tous les 3, avec le flic, a pousser le taxi qui redémarre péniblement, menaçant de rendre l’âme a tout instant, en plein dans le quartier dangereux peuple de gueules patibulaires. Franchement, on serre les fesses pour ne pas retomber en panne dans ce bidonville tristement célèbre. Nous arriverons finalement au centre commercial sans encombres.
Nous aurons droit également à un bon coup de vent à Panama City pendant 3 jours. Le mouillage est rouleur mais heureusement l’ancre tiendra le coup, ce qui ne sera pas le cas pour le voilier local « Papillon », sans personne a bord, qui se fera drosser a la cote et finira par couler…. Image qui donne des frissons.
Le 7 septembre, nous relevons l’ancre, sortons du mouillage au moteur, mettons le génois et la, devinez quoi, le moteur tombe en panne !!! (Dieu merci, cet incident n’est pas arrive lors du passage du canal !). Nous rebroussons chemin, remouillons a la voile et le capitaine met, une fois de plus, le nez dans le moteur pendant que l’amiral Pepette est au bord de la crise de nerfs ! Quel fantastique loisir, la voile ! Quel sentiment de liberté ! Quand c’est pas le temps qui t’empêche de partir, c’est le matériel qui lâche, la marée qui est trop basse, le courant pas dans le bon sens, le pont qui est pas assez haut ou les autorités qui te lâchent pas la grappe!!! (dixit l’amiral Pepette). En tout cas, le capitaine trouve assez rapidement la cause de nos ennuis, encore une merde dans le carburant obstruant les durites d’alimentation (passionnant !).
Finalement, le 9 septembre nous quitterons Panama City (et oui, le 8, il n’y a pas de vent et il pleut !!!!) pour l’île de Pacheca, située au nord de l’Archipel des Perlas.
Ce chapelet d îles doit son nom aux conquistadors espagnols Gaspar de Morales et Francisco Pizarro qui, vers 1515, volèrent au roi indigène King Toe toutes ses perles de culture et réduirent son peuple en esclavage. La reine d’Angleterre Marie Tudor possédait d’ailleurs une perle de 31 carats de ces îles. Pour ceux qui ne se nourrissent pas de faits historiques, voici la rubrique ‘people’ tant attendue par nos fidèles lecteurs ! Sachez que nous écrivons ce texte à proximité de l’île Mogo Mogo, haut lieu du tournage de la série américaine « Survivor » depuis quelques saisons. Lors d’une tentative de débarquement sur l’île, nous nous ferons d’ailleurs gentiment éconduire par l’équipe de tournage. (manifestement, nous n’avons pas le look ‘Survivor’ et ne collons pas du tout au scénario !).
Sinon, la vie est bien agréable aux Perlas ! Entoures d’oiseaux, de raies sauteuses et de poissons, nous redécouvrons le phénomène des marées (jusqu'à 5 mètres de marnage), les eaux claires, les longues plages de sable fin, les joies de la baignade et de la pêche, et le plaisir d’être seuls au mouillage. Nous trouvons le climat beaucoup moins pluvieux et humide que cote Caraïbe. Le capitaine nous assurera plusieurs fois le repas autant a la pêche a la traîne qu’avec son fusil harpon (un vrai régal !). Nous aurons droits aussi à plusieurs spectacles inoubliables de baleines soufflant et s’ébattant à quelques encablures d’Anesthésie. Nous prenons notre temps et naviguons d’île en île au gré du vent et de l’humeur. Nous passons plusieurs jours sur l’île Pedro Gonzales, tout d’abord près du village minuscule et pauvre ou la population nous accueille gentiment et ou quelques locaux viennent nous proposer des fruits et légumes contre quelques dollars ce qui nous dépanne bien car les réserves de frais s’épuisent vite. Nous contournons cette même île pour nous retrouver dans un mouillage plus que sympa ou sont déjà ancres 5 bateaux américains, pour la plupart originaires du Nord Ouest des Etats-Unis. L’entente est bonne entre bateaux et nous faisons plus amplement connaissance lors d’un dîner organise sur la plage bordee de cocotiers qui se profile devant nous. On ne peut omettre non plus les inévitables apero, dont un en particulier, ou le capitaine chargera bien la mule et aura juste le temps d’attacher l’annexe à Anesthésie avant de déshonorer la coque. Le 23 septembre, nous fêtons également nos 1 an de voyage dans cet endroit idyllique. Notre seul regret est de ne pouvoir explorer a pied l’intérieur des îles recouvertes d’une végétation dense. Malgré l’aide de la machette, nous ne pourrons aller très loin. Nous attendons dorénavant la bonne fenêtre météo pour commencer a remonter la cote pacifique du Panama et contourner la fameuse ‘Punta Mala’ qui, comme son nom l’indique, se promet d’être une partie de plaisir…Avant ce départ, nous sommes de retour a l’île Contadora, seul endroit des Perlas ou il est possible de se réapprovisionner un peu. En effet, nous puisons dans les réserves depuis plusieurs jours et en sommes même a déguster chaque matin le bon gruau ‘pêches/crème’ que Teju et MG n’ont pas voulu finir en Gaspesie !!!

lundi 1 septembre 2008

le 1er septembre 2008 (la saint gilles pour TOUS ceux qui ne le savent pas)

Depart demain pour l'archipel las perlas.Comme ca risque d etre le trou du cul du monde cote liaisons, ne vous inquietez pas du silence radio.
Comme on nous en dit que du bien nous y passerons un moment, puis sauts de puces vers le costa rica.
a bientot a tous nos lecteurs assidus.

le capitaine et son amiral.