dimanche 23 décembre 2007












paysage sur l intracoastal
a votre sante avec notre ami Bill
ma cabane in florida.....
Bertrand , quand il est ranfrogne!!!
Les copains de bord

bonnes fetes de fin d annee a tous nos amis et nos familles

Du 14 decembre au 22 decembre 2007 – de Charleston, S.C. a Saint Augustine, FL – 180 miles

Apres bien des hésitations et des communications quotidiennes avec la famille Mardon, il s’avère que l’état de santé du père de Gilles reste stationnaire et que le capitaine ne rentrera pas en France pour le moment. Cela n’empêche que ce genre de situation est toujours difficile à gérer de l’étranger et que le problème se posera a un moment ou a un autre. Nous restons donc a Charleston jusqu’au 17 décembre. Apres avoir connu une semaine de beau temps et de chaleur, nous expérimentons le mauvais temps. Les 15 et 16 décembre, des vents forts nous obligent à rester a bord 2 jours. Notre ancre dérape et nous sommes obliges de remouiller pour éviter de jouer aux autos tamponneuses avec le bateau (antipathique d’ailleurs !) qui est derrière nous. Le lundi, les vents se calment et nous décidons, en vue d’un éventuel départ, d’aller à la marina a cote pour faire les pleins d’eau, de diesel et également remplir la bouteille de propane qui nous permet de cuisiner (très important !!). Et alors la, impossible de relever l’ancre qui parait coincée dans un câble ou une barre de fer !! Apres bien des essais pour la décoincer, impossible de décoller. Gilles n’est pas tenté de plonger dans cette eau profonde, froide et ragoûtante de surcroît. On se renseigne pour payer un plongeur. C’est 250 $ sans garantie de récupérer l’ancre. Etant donne qu’une ancre vaut a peu près 100 $, on laisse tomber et avec l’aide de notre copain Bill, nous scions une partie de la chaîne et laissons donc un souvenir dans la baie de Charleston comme pas mal d’autres bateaux apparemment qui ont connu le même sort. Bon, après on rentre a la marina ou on tord un peu le balcon arrière et on scrape un peu de peinture bleue (Pat, qu’est ce que t’as prévu pour tes prochaines vacances ?). Enfin, on remplit trop le réservoir de diesel et ça déborde dans les fonds du bateau ce qui nous oblige a éponger du gazout pendant 2 jours (on sent bon le diesel numéro 5). Bref, une bonne journée comme on les aime !!! Heureusement, ce même jour, c’est l’anniversaire de notre copain Bill (62 ans) et on part tous les 3 au restaurant se goinfrer d’huîtres (servies avec du ketchup s’il vous plait, pas terrible d’ailleurs !) sous l’œil dégoûte de Gilles qui prend des crevettes.

Le mardi 18 décembre, les vents sont favorables et nous quittons Charleston avant l’arrivée d’un autre front froid prévu pour le week end suivant. Captain Bill, qui navigue tout seul, nous suit de près. Le matin de notre départ, le pont est gelé et on ressort la satanée tenue de ski. Notre plan est de sortir en mer pour aller directement vers la saint John river en Floride. La navigation se passe bien. Pas de mer. Pas beaucoup de vent, finalement et nous devons nous aider du moteur tout le temps. Nous passons 2 jours et une nuit en mer. Le temps se réchauffe et la nuit n’est pas froide (enfin !). En journée, nous quittons enfin le bonnet pour la casquette. L’eau grise devient de plus en plus bleue. Nous serons accompagnes pendant la plupart de notre périple par des dauphins qui sautent autour du bateau et jouent a son étrave. Nous arrivons mercredi soir dans la rivière Saint John qui mène à Jacksonville et jetons l’ancre a l’intersection de ‘l’Intracostal’ que nous retrouvons. Bill est déjà arrive. Pipi, les dents et au lit !!!

Etant donne que le mouillage ou nous sommes est super sympa (une centrale nucléaire a gauche et un port industriel a droite), on se casse au petit matin pour aller jusqu'à la ville de Saint Augustine, 40 miles plus au sud, par ‘l’Intracostal’, toujours accompagné de Bill. Re-decouverte de cette partie déjà faite il y a 10 ans par Anesthésie lors de la remontée au Canada. Tout se passe bien. Pas de problème d’eau. Beaucoup de courant. Des oiseaux encore et toujours. Un pilote d’avion, en entraînement, nous fait moult pirouettes acrobatiques pendant un bout de temps que nous ne nous lassons pas d’admirer (c’était toi Christophe ?). Nous arrivons vers 15 heures à Saint Augustine, qui pour votre culture générale, est la ville la plus ancienne des Etats-Unis. Soirée vin/fromage a bord avec Bill qui ne donne pas sa part aux chiens. Visite de Saint Augustine le lendemain, ville bien sympathique également avec ses monuments, ses ‘’vieilles maisons », son fort etc.… Nous pensons y rester 2 jours et oups aller vers Miami le plus rapidement possible.
En revenant de la ville, bien installés a notre bord, nous voyons passer, un voilier, grand voile et tourmentin établi, juste devant nous…il traîne son ancre a l’avant et vient se vautrer sur Anesthésie, qu’il grafigne sur tout bâbord. La main du capitaine, voulant protéger son bateau se fera bien pincer …bonjour les 4 mois passés à repeindre, anéanti en 2 secondes. Il accroche au passage notre chaîne, avec sa quille ce qui risque de nous faire déraper… Nous passerons la nuit à se demander si nous tiendrons au mouillage avec des rafales à 30 nœuds.
Dans la nuit du 21 au 22, nous surveillons chacun notre tour l évolution de notre position au mouillage. Nous nous trouvons après le carambolage à une trentaine de mètres d un pont qui en mesure dix de haut. Au petit matin l ancre chasse et nous devons relever au plus vite, le mouillage et retrouver une autre place parmi tous les bateaux déjà la, avec des rafales de vents a plus de trente nœuds…Le seul endroit disponible, est limite en profondeur, donc après avoir éviter de casser le mat nous risquons de nous échouer. Tan tan tan la plaisance c est le pied, tan tan tan….. (Pour ceux qui pensent que nous sommes en vacances !!!)Les yeux rougis par le manque de sommeil, et obliges de rester a bord, (mauvais temps oblige) nous vous faisons partager nos déboires provoques sûrement par une pleine lune qui tous les 28 jours nous fait profiter de ses humeurs (bonjours les filles).





jeudi 13 décembre 2007








quelques photos de charleston prises sous un autre angle avec un autre appareil pour notre rugbyman favori.mise a jour du blog prevu ces jours ci en direct de la floride


Du 5 décembre au 13 decembre 207 - de Southport, N.C. a Charleston, S.C. – 160 miles

Décides a partir en mer, nous nous préparons et attendons 2 jours a Southport le bon vent pour ‘sortir’. Malheureusement, les vents tournent a nouveau et afin de ne pas perdre trop de temps, nous continuons encore un bout sur ‘l’Intracostal’. Dommage, on se voyait déjà en Floride le week end prochain !! Car même si on commence à voir les premiers palmiers, on ne quitte toujours pas notre bonnet (Brrr !!). On quitte la Caroline du Nord, arrivons dans le coin de Myrtle Beach le premier soir. Beaucoup de constructions, ‘villages modernes’ et installations touristiques dans ces endroits ou les grandes plages ne sont pas loin. Mais la promenade est agréable. Anesthésie ne touche même pas une fois grâce à la dextérité du capitaine !!! Le second jour, nous rentrons dans la Waccamaw River et le paysage change complètement. Apres une végétation plutôt luxuriante, on longe désormais des kilomètres et des kilomètres d’arbres dépouilles de toute feuille qui donne au paysage un aspect un peu triste et sauvage. Par contre, il y a beaucoup d’eau dans cette partie-la de ‘l’intracostal’ ce que nous apprécions grandement !! Nous voyons toujours pas mal d’oiseaux, notamment des pygargues, oiseau emblème des Etats-Unis. On termine cette belle journée en jetant l’ancre dans la ‘Minim Creek », bel endroit sauvage, au sud de la ville de Georgetown. Nous partageons le mouillage avec un autre bateau du Vermont. Son capitaine, Bill, est retraite et navigue seul jusqu’au Dry Torturas, îles au large de la Floride. Nous partons très tôt le lendemain et commençons notre périple dans un paysage magnifique. En effet, nous passons ‘Cape Romain’ et traversons le ‘Cape Romain Wildlife Refuge » compose de méandres, petites criques, bras de mer. Tout cela est très beau au soleil levant. Les chasseurs, eux aussi, se sont levés tôt car ça pétarade de partout. Il ne fait pas bon être canard en ce moment en Caroline du Sud. On voit quand même pas mal d’oiseaux courageux qui osent sortir quand même. Puis le paysage devient plus banal pour arriver dans des petits villages ou chaque maison a son ponton. Malheureusement, nous faisons encore les frais du manque d’eau dans ‘l’Intracostal’et nous nous embourbons encore 2 fois dans cette mêlasse ou certaines bouées sont mal placées ! D’après les américains avec lesquels nous parlons, le budget alloue par les autorités fédérales n’est plus suffisant pour draguer cette voie d’eau et ‘l’Intracostal’ est pas mal néglige ces dernières années. Bref, après avoir attendu près d’une heure l’ouverture d’un pont, nous arrivons le samedi 8 décembre à Charleston, S.C. suivi de près par Captain Bill du Vermont. Nous mouillons près de la marina municipale. Vous savez quoi ? IL FAIT CHAUD !!!!!!!


Depuis dimanche matin, nous profitons de la ville de Charleston qui est superbe ! Vraiment une belle destination à faire. Rues bordees de palmiers, petits quartiers sympas, jolies maisons, boutiques, galeries etc…Tous les jours, nous arpentons la ville de long en large. C’est l’été ici et nous apprécions cette chaleur après s’être cailles solide lors de la descente. Notre voisin Bill, amateur de vins, passe tous les soirs au bateau et on débouche une bouteille. Nous attendons le ‘bon vent’ pour aller directement sur la Floride. Nous ne souhaitons pas continuer par ‘l’Intracostal’. De toute façon, renseignements pris, nous ne pourrions pas passer en Georgie à cause du manque d’eau. Par contre, on était assez contents, pour une fois, d’être en retard sur notre périple quand on a appris le passage de la tempête tropicale Olga sur Haïti, la République Dominicaine et Cuba… La météo annonce des vents forts pour le week end prochain donc on n’est pas prets de décoller !! Enfin, nous n’avons pas de bonnes nouvelles de France ou le père de Gilles est au plus mal. Nous avons passe les 2 derniers jours a nous organiser au cas ou Gilles devrait rentrer en urgence (billets d’avion, recherche d’une marina pour mettre bateau en sécurité, etc..). Bref, nous sommes en stand by pour l’instant. Moments difficiles pour le capitaine.

mardi 4 décembre 2007

De Conjoint, N.C. a Southport, N.C.







code maritime international: 1ere photo...passer entre le jaune et le rouge

Du 27 novembre 2007 au 4 decembre 2007 – Conjoint, N.C. / Southport, N.C. - 255 miles

Chaque jour, nous partons assez tôt pour bénéficier au maximum de la clarté des courtes journées et continuer notre route sur « l’intracostal ”qui est composé de bras de mer intérieure, relies entre eux par des canaux creusés artificiellement. Le but est au moins de passer le Cap Hatteras de mauvaise réputation par l’intérieur et ensuite, nous verrons si nous pourrons sortir en mer pour « couper » et ainsi gagner du temps sur certaines portions de la cote. La plupart du temps, nous sommes au moteur toute la journée mais essayons de dérouler la voile sur les parties plus larges. Certaines parties aussi ont très peu d’eau et Anesthésie s’est « tankée » par 3 fois dans la vase, ce qui stresse pas mal l’équipage !!! Sinon, toute cette partie de ‘l’intracosal’ est plutôt sauvage. Quelques petits villages de temps en temps avec des pontons. Pas mal d’oiseaux dans ces zones humides, ou mouettes hérons canards et cormorans se disputent cet espace désert, succession de pinède, dunes, marigots et autres marécages. On voit aussi souvent des pélicans et a chaque inlet (entrée de mer) des dauphins nous accompagnent un moment. Aucun supermarché en vue, et, vers le 28 novembre, on se détourne du chenal principal pour aller dans une marina à Belhaven, N.C. pour refaire le plein de gasoil et refaire un ravitaillement car on tape dans les conserves depuis 2 jours. On arrive à Belhaven et on apprend que le supermarché le plus proche est à 4 Kms environ. La marina met à notre disposition une voiturette de golf pour aller faire le ravitaillement. Nous voila partis dans notre nouvelle Suzuki, littéralement morts de rire sur la « highway » qui nous mène au supermarché, un petit pincement au coeur en croisant la voiture de patrouille locale. Les freins ne fonctionnant pas vraiment et il faut enclencher la marche arrière pour pouvoir s’arrêter ! Gros ravitaillement et on revient « a donf » en se gelant comme il faut sur notre bolide, talonné de près par un trafic pressé de nous doubler!! Bref, un bon moment de rigolade !!! Depuis Cape May, il y a tous les 4/5 jours environ un avis de tempête au large ce qui nous empêche de sortir à Beaufort, N.C. et descendre plus rapidement comme nous voulions le faire. Tant pis, on continue par « l’Intracostal ». Un soir, on rencontre le bateau «Frog kiss ». Patrick, le capitaine, est un français qui vit depuis 38 ans aux Etats-Unis et qui descend aux Bahamas avec un couple d’amis américains (qui eux on déjà accompli 2 tours du monde). Il nous invite a bord, histoire de goûter le beaujolais nouveau. Les 2 bateaux se mettent a couple et on passe une excellente soirée ensemble bien arrosée ! Sinon, notre appareil photo ne veut plus rien savoir (bonjour la technique !). On va essayer de régler ça à Southport, N.C. pour pouvoir fournir des photos prises « sous un autre angle » a Bertrand !
Aujourd’hui le 4 décembre, nous avons battu tous les records…5 fois mis au plein en 20 miles (être au plein = échouage) entre Wrightville Beach et Southport- NC. Il n' y a vraiment pas d’eau dans l intracostal .. Et il parait que c est pire en Georgie !!!!. Franck peut etre rassure, il y a pire que lui maintenant!!!!!
Mise au point pour Ced…nous aimerions bien être a l endroit que tu indiques sur la carte, mais ces osties d amerloques appellent toutes leurs villes par le même nom !
En tout cas merci a tous pour vos e-mails et commentaires qui embellissent nos escales. Nous ne pouvons répondre individuellement a chacun d’entre vous mais sachez que nous lisons tout et apprécions chaque mot !!!