a votre sante avec notre ami Bill
ma cabane in florida.....
Bertrand , quand il est ranfrogne!!!
Les copains de bord
bonnes fetes de fin d annee a tous nos amis et nos familles
bonnes fetes de fin d annee a tous nos amis et nos familles
Du 14 decembre au 22 decembre 2007 – de Charleston, S.C. a Saint Augustine, FL – 180 miles
Apres bien des hésitations et des communications quotidiennes avec la famille Mardon, il s’avère que l’état de santé du père de Gilles reste stationnaire et que le capitaine ne rentrera pas en France pour le moment. Cela n’empêche que ce genre de situation est toujours difficile à gérer de l’étranger et que le problème se posera a un moment ou a un autre. Nous restons donc a Charleston jusqu’au 17 décembre. Apres avoir connu une semaine de beau temps et de chaleur, nous expérimentons le mauvais temps. Les 15 et 16 décembre, des vents forts nous obligent à rester a bord 2 jours. Notre ancre dérape et nous sommes obliges de remouiller pour éviter de jouer aux autos tamponneuses avec le bateau (antipathique d’ailleurs !) qui est derrière nous. Le lundi, les vents se calment et nous décidons, en vue d’un éventuel départ, d’aller à la marina a cote pour faire les pleins d’eau, de diesel et également remplir la bouteille de propane qui nous permet de cuisiner (très important !!). Et alors la, impossible de relever l’ancre qui parait coincée dans un câble ou une barre de fer !! Apres bien des essais pour la décoincer, impossible de décoller. Gilles n’est pas tenté de plonger dans cette eau profonde, froide et ragoûtante de surcroît. On se renseigne pour payer un plongeur. C’est 250 $ sans garantie de récupérer l’ancre. Etant donne qu’une ancre vaut a peu près 100 $, on laisse tomber et avec l’aide de notre copain Bill, nous scions une partie de la chaîne et laissons donc un souvenir dans la baie de Charleston comme pas mal d’autres bateaux apparemment qui ont connu le même sort. Bon, après on rentre a la marina ou on tord un peu le balcon arrière et on scrape un peu de peinture bleue (Pat, qu’est ce que t’as prévu pour tes prochaines vacances ?). Enfin, on remplit trop le réservoir de diesel et ça déborde dans les fonds du bateau ce qui nous oblige a éponger du gazout pendant 2 jours (on sent bon le diesel numéro 5). Bref, une bonne journée comme on les aime !!! Heureusement, ce même jour, c’est l’anniversaire de notre copain Bill (62 ans) et on part tous les 3 au restaurant se goinfrer d’huîtres (servies avec du ketchup s’il vous plait, pas terrible d’ailleurs !) sous l’œil dégoûte de Gilles qui prend des crevettes.
Le mardi 18 décembre, les vents sont favorables et nous quittons Charleston avant l’arrivée d’un autre front froid prévu pour le week end suivant. Captain Bill, qui navigue tout seul, nous suit de près. Le matin de notre départ, le pont est gelé et on ressort la satanée tenue de ski. Notre plan est de sortir en mer pour aller directement vers la saint John river en Floride. La navigation se passe bien. Pas de mer. Pas beaucoup de vent, finalement et nous devons nous aider du moteur tout le temps. Nous passons 2 jours et une nuit en mer. Le temps se réchauffe et la nuit n’est pas froide (enfin !). En journée, nous quittons enfin le bonnet pour la casquette. L’eau grise devient de plus en plus bleue. Nous serons accompagnes pendant la plupart de notre périple par des dauphins qui sautent autour du bateau et jouent a son étrave. Nous arrivons mercredi soir dans la rivière Saint John qui mène à Jacksonville et jetons l’ancre a l’intersection de ‘l’Intracostal’ que nous retrouvons. Bill est déjà arrive. Pipi, les dents et au lit !!!
Etant donne que le mouillage ou nous sommes est super sympa (une centrale nucléaire a gauche et un port industriel a droite), on se casse au petit matin pour aller jusqu'à la ville de Saint Augustine, 40 miles plus au sud, par ‘l’Intracostal’, toujours accompagné de Bill. Re-decouverte de cette partie déjà faite il y a 10 ans par Anesthésie lors de la remontée au Canada. Tout se passe bien. Pas de problème d’eau. Beaucoup de courant. Des oiseaux encore et toujours. Un pilote d’avion, en entraînement, nous fait moult pirouettes acrobatiques pendant un bout de temps que nous ne nous lassons pas d’admirer (c’était toi Christophe ?). Nous arrivons vers 15 heures à Saint Augustine, qui pour votre culture générale, est la ville la plus ancienne des Etats-Unis. Soirée vin/fromage a bord avec Bill qui ne donne pas sa part aux chiens. Visite de Saint Augustine le lendemain, ville bien sympathique également avec ses monuments, ses ‘’vieilles maisons », son fort etc.… Nous pensons y rester 2 jours et oups aller vers Miami le plus rapidement possible.
En revenant de la ville, bien installés a notre bord, nous voyons passer, un voilier, grand voile et tourmentin établi, juste devant nous…il traîne son ancre a l’avant et vient se vautrer sur Anesthésie, qu’il grafigne sur tout bâbord. La main du capitaine, voulant protéger son bateau se fera bien pincer …bonjour les 4 mois passés à repeindre, anéanti en 2 secondes. Il accroche au passage notre chaîne, avec sa quille ce qui risque de nous faire déraper… Nous passerons la nuit à se demander si nous tiendrons au mouillage avec des rafales à 30 nœuds.
Dans la nuit du 21 au 22, nous surveillons chacun notre tour l évolution de notre position au mouillage. Nous nous trouvons après le carambolage à une trentaine de mètres d un pont qui en mesure dix de haut. Au petit matin l ancre chasse et nous devons relever au plus vite, le mouillage et retrouver une autre place parmi tous les bateaux déjà la, avec des rafales de vents a plus de trente nœuds…Le seul endroit disponible, est limite en profondeur, donc après avoir éviter de casser le mat nous risquons de nous échouer. Tan tan tan la plaisance c est le pied, tan tan tan….. (Pour ceux qui pensent que nous sommes en vacances !!!)Les yeux rougis par le manque de sommeil, et obliges de rester a bord, (mauvais temps oblige) nous vous faisons partager nos déboires provoques sûrement par une pleine lune qui tous les 28 jours nous fait profiter de ses humeurs (bonjours les filles).
Apres bien des hésitations et des communications quotidiennes avec la famille Mardon, il s’avère que l’état de santé du père de Gilles reste stationnaire et que le capitaine ne rentrera pas en France pour le moment. Cela n’empêche que ce genre de situation est toujours difficile à gérer de l’étranger et que le problème se posera a un moment ou a un autre. Nous restons donc a Charleston jusqu’au 17 décembre. Apres avoir connu une semaine de beau temps et de chaleur, nous expérimentons le mauvais temps. Les 15 et 16 décembre, des vents forts nous obligent à rester a bord 2 jours. Notre ancre dérape et nous sommes obliges de remouiller pour éviter de jouer aux autos tamponneuses avec le bateau (antipathique d’ailleurs !) qui est derrière nous. Le lundi, les vents se calment et nous décidons, en vue d’un éventuel départ, d’aller à la marina a cote pour faire les pleins d’eau, de diesel et également remplir la bouteille de propane qui nous permet de cuisiner (très important !!). Et alors la, impossible de relever l’ancre qui parait coincée dans un câble ou une barre de fer !! Apres bien des essais pour la décoincer, impossible de décoller. Gilles n’est pas tenté de plonger dans cette eau profonde, froide et ragoûtante de surcroît. On se renseigne pour payer un plongeur. C’est 250 $ sans garantie de récupérer l’ancre. Etant donne qu’une ancre vaut a peu près 100 $, on laisse tomber et avec l’aide de notre copain Bill, nous scions une partie de la chaîne et laissons donc un souvenir dans la baie de Charleston comme pas mal d’autres bateaux apparemment qui ont connu le même sort. Bon, après on rentre a la marina ou on tord un peu le balcon arrière et on scrape un peu de peinture bleue (Pat, qu’est ce que t’as prévu pour tes prochaines vacances ?). Enfin, on remplit trop le réservoir de diesel et ça déborde dans les fonds du bateau ce qui nous oblige a éponger du gazout pendant 2 jours (on sent bon le diesel numéro 5). Bref, une bonne journée comme on les aime !!! Heureusement, ce même jour, c’est l’anniversaire de notre copain Bill (62 ans) et on part tous les 3 au restaurant se goinfrer d’huîtres (servies avec du ketchup s’il vous plait, pas terrible d’ailleurs !) sous l’œil dégoûte de Gilles qui prend des crevettes.
Le mardi 18 décembre, les vents sont favorables et nous quittons Charleston avant l’arrivée d’un autre front froid prévu pour le week end suivant. Captain Bill, qui navigue tout seul, nous suit de près. Le matin de notre départ, le pont est gelé et on ressort la satanée tenue de ski. Notre plan est de sortir en mer pour aller directement vers la saint John river en Floride. La navigation se passe bien. Pas de mer. Pas beaucoup de vent, finalement et nous devons nous aider du moteur tout le temps. Nous passons 2 jours et une nuit en mer. Le temps se réchauffe et la nuit n’est pas froide (enfin !). En journée, nous quittons enfin le bonnet pour la casquette. L’eau grise devient de plus en plus bleue. Nous serons accompagnes pendant la plupart de notre périple par des dauphins qui sautent autour du bateau et jouent a son étrave. Nous arrivons mercredi soir dans la rivière Saint John qui mène à Jacksonville et jetons l’ancre a l’intersection de ‘l’Intracostal’ que nous retrouvons. Bill est déjà arrive. Pipi, les dents et au lit !!!
Etant donne que le mouillage ou nous sommes est super sympa (une centrale nucléaire a gauche et un port industriel a droite), on se casse au petit matin pour aller jusqu'à la ville de Saint Augustine, 40 miles plus au sud, par ‘l’Intracostal’, toujours accompagné de Bill. Re-decouverte de cette partie déjà faite il y a 10 ans par Anesthésie lors de la remontée au Canada. Tout se passe bien. Pas de problème d’eau. Beaucoup de courant. Des oiseaux encore et toujours. Un pilote d’avion, en entraînement, nous fait moult pirouettes acrobatiques pendant un bout de temps que nous ne nous lassons pas d’admirer (c’était toi Christophe ?). Nous arrivons vers 15 heures à Saint Augustine, qui pour votre culture générale, est la ville la plus ancienne des Etats-Unis. Soirée vin/fromage a bord avec Bill qui ne donne pas sa part aux chiens. Visite de Saint Augustine le lendemain, ville bien sympathique également avec ses monuments, ses ‘’vieilles maisons », son fort etc.… Nous pensons y rester 2 jours et oups aller vers Miami le plus rapidement possible.
En revenant de la ville, bien installés a notre bord, nous voyons passer, un voilier, grand voile et tourmentin établi, juste devant nous…il traîne son ancre a l’avant et vient se vautrer sur Anesthésie, qu’il grafigne sur tout bâbord. La main du capitaine, voulant protéger son bateau se fera bien pincer …bonjour les 4 mois passés à repeindre, anéanti en 2 secondes. Il accroche au passage notre chaîne, avec sa quille ce qui risque de nous faire déraper… Nous passerons la nuit à se demander si nous tiendrons au mouillage avec des rafales à 30 nœuds.
Dans la nuit du 21 au 22, nous surveillons chacun notre tour l évolution de notre position au mouillage. Nous nous trouvons après le carambolage à une trentaine de mètres d un pont qui en mesure dix de haut. Au petit matin l ancre chasse et nous devons relever au plus vite, le mouillage et retrouver une autre place parmi tous les bateaux déjà la, avec des rafales de vents a plus de trente nœuds…Le seul endroit disponible, est limite en profondeur, donc après avoir éviter de casser le mat nous risquons de nous échouer. Tan tan tan la plaisance c est le pied, tan tan tan….. (Pour ceux qui pensent que nous sommes en vacances !!!)Les yeux rougis par le manque de sommeil, et obliges de rester a bord, (mauvais temps oblige) nous vous faisons partager nos déboires provoques sûrement par une pleine lune qui tous les 28 jours nous fait profiter de ses humeurs (bonjours les filles).