jeudi 19 février 2009

Du 5 au 17 fevrier 2009 Huatulco, Mexique/Montreal,Canada/Huatulco, Mexique (du mile en avion…) Huatulco/Oaxaca/Puerto Angel, Mexique (22 miles )

Puerto Angel
Concert nocturne a Oaxaca
Résultante du mariage ou radine pas ta fraise !

Mariage a Oaxaca

Un nouveau job ?
Protéines sauteuses.. Beurk !
Tenue grippale sous les tropiques
Eh ! non ! Pas si vieux !
Quel age au fait ?
Une boule a zéro
Merde comment on fait déjà ?
Cocotiers sable blanc et avinées heu vahinés des laurentides

Chauffeur en livrée et son bras droit.. cassé

Comite d’accueil a l aeroport de Montreal, vu apres 5 cuba libre

Alors figurez vous que les copains de Montréal ont organise un ‘Gillouthon’ et ont donc amassé, a cette occasion, une coquette somme d’argent pour que nous puissions aller fêter les 50 ans du capitaine avec eux, oui oui a Montréal !!! Si ça, c’est pas des vrais copains, on s’y connaît pas !!!! Impossible de refuser un truc pareil ! Nous ressortons donc tuques et bobettes fourrées et laissons Anesthésie au quai de la marina Chahue aux bons soins des nombreux pélicans et mouettes qui nous le repeignent en blanc…. Direction Mexico City d’abord ou nous pouvons admirer un paysage magnifique d’en haut : montagnes arides, volcans enneiges et malheureusement cercle de pollution sur Mexico City !!! Ensuite 6 heures d’avion pour Montréal ou nous sympathisons avec notre jeune voisin mexicain, surtout le capitaine qui aligne, en sa compagnie, rhum/coca afin de se préparer pour cette soirée qui s’annonce spéciale !!!!
La neige, le fleuve St Laurent, le stade olympique, les tours du centre ville : retour a notre dernier ‘domicile fixe’ après un an et demi de voyage… Au sortir de l’aéroport, nous sommes accueillis chaleureusement par une ‘gang’ joyeuse, en tenue tropicale mais sans le bronzage (quelques séances d’UV auraient été nécessaires pour rivaliser avec les arrivants !!!). Bronzés ou pas, embrassades et joie des retrouvailles animent l’aéroport sous l’œil hagard des locaux !!! Nous voila partis pour une soirée ‘comme au bon vieux temps’ remplie de discussions, de potins et ou les boissons frelatées coulent a flot. Le capitaine, accompagné de 2 alcooliques (excusez acolytes) renoue sans problème avec le ‘p’tit jaune’ et finira la nuit au bar. Grâce a la disponibilité et a la générosité de tout le monde, les 5 jours que nous passerons a Montréal seront intenses et nous nous sentirons bien privilégiés d’être entourés de la sorte. Nous enchaînerons les bons repas chez les uns et les autres, aurons des chauffeurs attitres pour nos déplacements, ferons connaissance avec les nouveaux bébés ainsi que ceux qui ont grandi et aurons même droit a une virée de ski de fond dans les Laurentides !!! Vivement les 60 ans !! (c est trop loin et incertain, le capitaine propose 51ans, chiffre de sa boisson préférée !). Mais il faut déjà repartir (snif snif) et laisser derrière nous cette deuxième famille. Comme il y a 18 mois, c’est toujours avec peine que nous quittons ces précieuses connaissances… Heureusement, nous ramènerons de cette trop brève escapade quelques souvenirs au Mexique : cirrhose du foie, angine, feux sauvages, dérèglement gastrique, état grippal en général très difficile a supporter sous 35 degrés !!! 2 jours plus tard, afin de combler notre nouvelle solitude, nous partons en bus visiter la ville de Oaxaca dans laquelle nous déambulons une journée entière et profitons de sa grande place avec concert le soir, ses monuments, sa cathédrale ou sera célébré un mariage mais surtout de son marché ou sont étalés sauterelles et vers a manger (il parait que c’est bon dans une tortilla !!!). Le 17 février, bye bye Huatulco que nous avons bien aime pour continuer vers le Nord Ouest, toujours accompagnés de dauphins, de tortues, de raies et de poissons. Nous voici maintenant à Puerto Angel, village de pêcheurs bien agréable, avec ses belles plages de sable blanc et ses barques colorées. Baignades et promenades sont à l’ordre du jour.






mercredi 4 février 2009

Du 15 janvier au 3 fevrier 2009 – Bahia de Jiquilisco, El Salvador/Puerto Madero, Mexique/Huatulco, Mexique – 520 miles

Bahia de Jiquilisco
le tort tue
a vos rangs...fixe
huatulco le port

huatulco le porc sur la plage

dunes entre salina cruz et huatulco

visiteur de nuit ou hotel pas cher

tapachula ou chaleur torride

bus local a Puerto Madero

en route vers le Mexique

Nous restons encore 3 jours a Bahia de Jiquilisco ou nous passons une très bonne soirée en compagnie des 2 autres bateaux au mouillage, Juluka, un bateau sud-africain, fan de Johnny Clegg, et Niki Wiki, un bateau américain, fan de Barack. Le 18 janvier, nous quittons cet endroit paisible pour continuer notre route vers le nord ouest. Pendant 3 jours, le vent sera pratiquement inexistant et nous alternons sans cesse voile et moteur. La mer est bien calme et d’un beau bleu. Nous voyons plusieurs tortues de mer, beaucoup de pélicans et d’oiseaux en général qui n’oublient jamais de nous laisser quelques souvenirs malodorants sur le pont ! Des pécheurs (guatémaltèques sûrement !) viennent nous proposer des poulpes et nous prendre en photo avec un téléphone portable !! Nous arrivons le 21 janvier à Puerto Madero, port commercial ou les autorités nous donnent instructions d’aller mouiller dans le bassin nord. Nous descendons a terre et apprenons la procédure bien compliquée pour effectuer les papiers d’entrée au Mexique : d’abord payer le capitaine du port, ensuite aller de l’autre cote de la darse payer API, une autre administration portuaire, ensuite prendre 2 taxis différents pour aller a l’aéroport voir les services d’immigration et enfin revenir voir le capitaine avec tous les papiers. Tout doit être payé en pesos mexicains que nous n’avons pas et il n’y a aucune possibilité de changer de l’argent dans le village. Que c’est pratique pour soit disant un port d’entrée! La présence ce jour d’un paquebot de croisière va nous faciliter la vie ! Nous traversons la baie avec Anesthésie locale pour aller chez API, montons la grande échelle rouillée qui nous permet d’accéder au ponton des paquebots et sommes accueillis par le gardien de sécurité, Luis, la tête d’un bon père de famille ! Seul voilier au mouillage, nous lui expliquons notre situation : impossibilité de changer de l’argent, obligation d’aller a l’aéroport etc.…. Super Luis prend alors la situation en main. Il nous emmène en 4 roues chez API, nous trouve sur la zone touristique du paquebot un bureau de change improvisé et attrape a la volée 2 agents d’immigration venus contrôler les passagers de ‘la croisière s’amuse ’. Bilan de l’opération, au lieu de passer 2 jours à courir partout, tout est règle en 1heure30. Merci Luis ! L’anecdote du jour est que le jeune agent d’immigration nous demande notre dernière profession au Canada et lorsque l’amiral lui dit ‘immigration’, il dresse les oreilles et lui avoue être très intéresse pour aller vivre au Canada ! Et voila, l’amiral pepette en train d’expliquer à l’agent la procédure à suivre pour quitter le Mexique et aller vivre au Canada ! Echange d’adresses e-mail. Scène cocasse !
Malgré la poussière, nous garderons un bon souvenir de Puerto Madero, petit village de pécheurs mais aussi de la ville de Tapachula, située a 40 minutes de la ou nous passerons 2 journées bien agréables. Nous en profitons d’autant plus que la prochaine étape ne sera pas facile, nous le savons. En effet, nous devons traverser le redouté golfe de Tehuantepec, (tu hantes Pépette !).
Avec ses 150 jours de tempête par an en moyenne, le golfe de Tehuantepec est réputé pour ses vents violents allant jusqu'à 70 nœuds et sa mer monstrueuse. Ces conditions extrêmes sont dues à la géographie des lieux ainsi qu’à la météo balayant le golfe du Mexique. En effet, situé a l’un des endroits les plus étroits d’Amérique Centrale, le Golfe de Tehuantepec est séparé du golfe du Mexique par un isthme formé de 2 chaînes de montagnes qui ont créée une vallée nord/sud, goulet ou s’engouffre le vent en s’intensifiant au passage (effet venturi bien connu des instrumentistes pour mesurer les débits des fluides…). Lorsque qu’une zone de haute pression se crée au niveau du Texas et qu’un front froid la précède dans le Golfe du Mexique, les vents tournent secteur nord en s’intensifiant, s’engouffrent dans ce ‘tunnel naturel’ et engendrent une tempête cote Pacifique jusqu’a 300 à 500 miles au large (sympa, non ?)
Le 25 janvier, après consultation quotidienne de la météo et discussions avec le capitaine du port, 3 jours de ‘beau temps’ sont annoncés dans le golfe. Nous levons l’ancre à 6h30 après la visite a bord, à 5 heures du mat, de l’armée mexicaine et du chien renifleur de drogue qui répond au doux nom de ‘killer’ !!!
Toutes les instructions nautiques sont formelles : pour traverser le golfe de Tehuantepec, il faut serrer la cote de très près pour ne pas se faire déporter au large par des vents violents et ainsi se retrouver dans l’impossibilité de revenir. La première journée, nous longeons des kilomètres de plage et le vent sera extrêmement faible. Par 2 fois, nous serons interpellés par des bateaux de l’armée mexicaine curieux de notre route. Le deuxième jour, nous contournons la première barre (car, en plus, il y a 2 zones de hauts fonds pour pimenter le tout !!!) et le vent commence a forcir. Il est de face, bien sur, tout comme le courant et Anesthésie a bien du mal a avancer (1.9 nœud !!!) dans cette mer qui se forme petit a petit. Plus nous avançons vers le goulet et plus le vent forcit, la mer nous ballotte dans tous les sens et nous arrose copieusement (qu’est ce qu’on se marre !!!). Malgré les instructions, le capitaine prend alors l’option de tirer un bord au large afin de faire porter la voile et de gagner en vitesse. Dieu merci, les vents, entre 30 et 40 nœuds, ne forciront pas plus ! Cette tactique s’avérera gagnante, nous propulsant a 6 nœuds de moyenne, et au petit jour, nous passons Salina Cruz, unique port, exclusivement commercial, existant dans la zone. En progressant vers l’ouest, les éléments se calment : moins de mer, moins de vent, puis plus de vent du tout… Nous continuons lentement notre chemin et pouvons admirer le paysage magnifique et sauvage qui défile sous nos yeux : montagnes arides, falaises escarpées, dunes, longues plages de sable blanc et pas âme qui vive. Ce n’est finalement qu’a minuit que nous jettons l’ancre dans la baie de Huatulco, bien fatigués mais soulagés d’avoir passe ce ‘gros morceau’ sans encombres. Apres une journée de bullage intensif et de baignades (on retrouve les eaux claires !!!), nous partons visiter le village minuscule (et balnéaire) de Huatulco. Nous prenons également un bus pour nous rendre à Crucecita, ville la plus proche qui se trouve a environ 5 minutes de route. Nous y passons l’après midi et revenons par le même moyen de transport, croyons nous !! Apres 20 minutes de route sans reconnaître les lieux, nous allons voir le chauffeur pour nous assurer qu’il va bien a Huatulco par la route directe. Si Si, no problema ! Encore 20 minutes de trajet et allons le revoir pour lui faire part de notre étonnement, le trajet aller ayant pris 5 minutes. Alors la, le chauffeur se réveille et nous explique qu’il va a Santa Maria de Huatulco au milieu des montagnes. Et de lui expliquer : mais nous allons a Huatulco, le port !!! AAAHHH, no es la direccion !!!! Nous voila donc en fin de journée dans un bled (mignon au demeurant) perdus au milieu de nulle part, a essayer de retrouver un bus pour rentrer au bercail avant la nuit !!!! Ah ces mexicains !!!
Enfin, il est temps de fêter dignement le demi siècle du capitaine qui a été sommairement célébré le 22 janvier dernier. La célébration de cet événement est prévue pour les jours prochains et s’annonce aussi torride que glacée !!!! En attendant, on s’entraîne tous les soirs à l’apéro !!!!