lundi 17 novembre 2008

Du 6 au 16 novembre 2008 – El Golfito/San Jose/Alajuela/Volcan Poas/Cartago/Volcan Irazu/Vallee d’Orosi/El Golfito – 0 mile mais beaucoup d’heures de

pas de nouvelles bonnes nouvelles?

voleur le coati?
la dompteuse de serpents...
game boy costa ricain
golfito du bas...
golfito du haut...
puree de Poas!!

teatro cultural San Jose

volcan Irazu

cratere a terre

vallee d Orosi

Nous aimons bien El Golfito, petit village envahi par la végétation tropicale descendant des collines avoisinantes, copieusement arrosé par une saison des pluies qui n’en finit pas !!!! (marre des mains moites et des pieds poites !). Nous trouvons quand même une journée dégagée pour prendre la route sinueuse qui surplombe la baie et découvrir une belle vue d’ensemble sur El Golfito. Nous redescendons par un chemin escarpé digne des plus difficiles randonnées des Adirondacks ! Armés de bâtons pour se prémunir des serpents, nous nous en servons seulement pour éloigner les chiens hargneux à l’arrivée au village.
Le 11 novembre, nous laissons Anesthésie au mouillage, sous la surveillance de Tim, un américain qui vit a quelques mètres de là et nous prenons le premier bus pour nous rendre a San José, capitale du Costa Rica. Huit heures de voyage nous permettent de découvrir un paysage accidenté et très vert tout le long de la route. A l’arrivée à San José, nous expérimentons le système de bus foutoir que nous ne trouvons pas pratique ! En effet, contrairement aux autres pays, il n’y a pas de terminal de bus central et chaque compagnie a ses propres arrêts disséminés dans la ville, desservant une région spécifique. Sans information fiable (chaque renseignement demande est différent selon chaque personne !), nous voici arpentant, sac au dos, la capitale pour trouver notre prochain autobus !! Nous arrivons finalement à Alajuela, au nord ouest de San José ou nous passons la nuit dans un hôtel assez cher et pas très propre mais qui a le mérite d’avoir une grande télé et TV5. Nous nous abreuvons une grande partie de la soirée de culture et d’informations francophones !!! Le lendemain, départ pour le volcan Poas que nous aurons bien du mal à apprécier dans la brume et la pluie. Après avoir patienté plusieurs heures en discutant avec des compatriotes français, nous distinguons, pendant quelques minutes le cratère et son lac dissimulé par la nébulosité et les fumerolles. Retour a San José ou nous nous promenons dans la ville avant de prendre une chambre d’hôtel aussi sordide que la première mais sans la télé !!! L’objectif est d’atteindre le volcan Irazu, en croisant les doigts pour que la visibilité soit meilleure qu’au Volcan Poas. La chance sera avec nous ce jour là et nous passerons une grande partie de la journée à admirer le cratère spectaculaire du volcan Irazu, le volcan Turrialba tout proche et l’ensemble de la chaîne montagneuse. De toute beauté !!!! En redescendant, nous décidons d’aller nous mettre au vert dans une vallée fertile où nous trouvons un hôtel, repère de backpackers, dans le village d’Orosi. Nous devisons toute la soirée avec un Tico (habitant du Costa Rica) qui nous apprendra, en espagnol, moult informations sur son pays. Les nuits étant fraîches, nous enfilons (avec plaisir) pantalon et polaire.
Ankylosés par des semaines d’inactivité physique, nous partons, le lendemain, toujours bâton en main, marcher aux alentours du village, petite boucle de 5 heures a travers un véritable jardin tropical composé de caféiers, bananiers, citronniers, etc… De retour a l’auberge, nous partageons le spaghetti/bolognaise jusqu'à plus de minuit avec un couple de français très sympa en discutant de nos différentes expériences Costa Ricaines. Retour a Golfito le 15 novembre, accueillis par des trombes d’eau !!!!
Nous voudrions continuer notre voyage mais la bouteille de gaz défectueuse nous oblige à attendre une hypothétique réparation (manana, siempre manana !!!).

jeudi 6 novembre 2008

Du 24 octobre au 5 novembre 2008 – Boca Chica, Panama/El Golfito, Costa Rica – 100 miles







Photo 1 phenomene de foire ; l homme etron
Photo 2 Catherine Moiteissier ou la longue route
Photo 3 Histoire d'O
Photo 4 l'ile de la tentation
Photo 5 Mon profil a bon dos !
Photo 6 Couleurs hivernales
Photo 7 Toussaint au balcon
Il parait que le mois d’octobre est le plus pluvieux dans ces contrées tropicales. On confirme, c’est vrai ! Nous n’avons aucune peine à remplir les 2 réservoirs d’Anesthésie juste en récupérant les trombes d’eau qui nous tombent dessus régulièrement. Entre 2 averses, nous allons marcher sur l’île de Boca Brava ou nous voyons encore une fois des singes hurleurs. Sur l’île se trouve aussi un restau/hôtel/dancing/Internet tenu par un allemand ou nous allons souvent boire son excellent jus de maracuja en pianotant sur internet. Nous retrouvons à nouveau quelques voiliers car depuis les Perlas, pas un plaisancier en vue. Le 27 octobre, nous partons pour la ville de David ou nous avons plusieurs choses à régler. Le premier bus de Boca Chica pour David est a 5h30 et nous voila partis avec Anesthésie locale a 4h30 du matin pour aller joindre le ponton public et prendre le bus des écoliers. Nuit noire et courant d’enfer, de face bien sur !!!. L’annexe, courte, fait des embardées difficilement contrôlables des qu’elle rentre dans des tourbillons (assez flippant merci, tout ça dans le noir le plus complet!!). Nous avons énormément de mal à avancer car le Mercury avec ses 2 maigres chevaux n’étale pas le courant. Nous finissons par apercevoir les lumières du village au bout de 15 minutes mais faisons du surplace et pensons même retourner car nous allons rater le bus. Finalement, le capitaine, cherchant les veines de courant moins puissantes, arrive a se rapprocher, tant bien que mal, de la berge en priant le bon Dieu de ne pas toucher d’écueils invisibles. 40 minutes après notre embarquement, nous posons le pied sur le quai public. Ouf ! La journée s’annonce longue !! Nous prenons le bus. Le chauffeur tente de nous arnaquer sur les prix mais ça ne fonctionne pas (on commence a connaître les prix quand même !). Nous arrivons à David 2 heures après ou nous devons aller rencontrer les services d’immigration pour faire la sortie du pays. Nous passons sous silence les 5 heures passées dans leurs bureaux et les tarifs exorbitants pour être ‘en règle’. Apres s’être faits escroques a Bocas del Toro, fourres à Colon, Boca Chica enfonce le clou. Dans le top 10 des ‘racketteurs’, le Panama obtient la palme d’or. Dommage pour le pays qui a beaucoup à offrir !!! Nous passons 2 journées dans la ville de David ou nous apprécions la propreté et l’amabilité de ses souriants habitants. De retour au bercail, nous retrouvons l’annexe avec sa réserve d’essence volatilisée. Les voleurs qui, selon la rumeur, n’existaient pas à Boca Chica, nous ont quand même laisse le bidon (vide) !
Le lundi 3 novembre, après bien des hésitations dues a la météo (onde tropicale sur le nord du Panama et du Costa Rica et dépression au large du Nicaragua), nous levons néanmoins l’ancre pour El Golfito. Nous bénéficions en journée d’un vent sud qui nous permet d’arriver à Punta Barrica sur un bord. Puis, tel que redoute, une série de grains muscles nous déverse toute la nuit une pluie abondante accompagnée de vents tournants ou nuls. Pas moyen de dormir. La nuit est longue. Nous jouons, une fois de plus avec les voiles et parfois avec le ‘pete a feu’. Au petit jour, nous avançons a l’aveuglette vers El Golfito, noyé dans la brume (merci Gege PS pour tes bons et loyaux services !). Nous jetons l’ancre dans la grande baie protégée, pas mécontents d’être arrives. Nous sommes au Costa Rica !
Apres 15 heures de sommeil recuperateur, nous sommes prets a decouvrir le pays..
A lire dans nos prochaines rubriques..quebecois francais et autres lecteurs, a vos plumes...pour donner de vos nouvelles!!
N'oubliez pas, nous aussi nous aimons les photos : parents qui veilissent, enfants qui grandissent et ventres qui s'arrondissent, gars et filles inclus !!!!