chichicastenango, l'artisanat
chichicastenango, marche aux fleurs
explosion de couleurs mortuaires
grand pere sait faire un bon cafe!!!
ya du boulot en automatisation au guatemala ; lavage et ecorcage des grains de cafe
san pedro la laguna vu de son volcan
arrivee au sommet du san pedro ou le dernier rale de pepette
traversee du lac vers san pedro la laguna
lac atitlan
les anges de l enfer
pacaya scories
barbecue party
en route pour le pacaya
antigua, sa porte d entree
ses parcs
ses places
volcan aguas dominant la ville
Comme nous ne prévoyons pas de nous arrêter en bateau au Guatemala (un seul port ou nous sommes obligés d’aller dans une marina bien trop chère pour nous, plus des frais d’entrée et de sortie du pays exorbitants !), nous prenons l’option d’aller visiter l’ouest du Guatemala a partir du Salvador, en ‘chicken bus’, comme préalablement fait au Nicaragua et au Salvador.
Chicken bus : mode de transport privé, bon marché, constitué de bus scolaires nord américains revendus, après une première carrière, aux pays d’Amérique Centrale. Repeints de couleurs bariolées, ils entament une seconde vie sur des routes difficilement carrossables. Rafistolés de bric et de broc (soudure par ci, tôle rivetée par la), ils grincent et couinent fortement, à la limite du bris mécanique, n’arrivant pas à couvrir la musique locale du poste radio toujours à fond. En plus du conducteur jouant du klaxon, un rabatteur s’occupe de rameuter la clientèle à grands cris (Guate ! Guate ! Chichi ! Chichi !) indiquant la destination. Le bus ne partira qu’une fois archiplein même si le rabatteur annonce un départ immédiat. A chaque arrêt, même si toutes les places assises et l’allée centrale sont bondées, de nombreux vendeurs à la sauvette se faufilent au milieu de cette marée humaine pour écouler sodas, pususas, bonbons, crème médicale miracle, livres etc.… Souvent, s’ajoutent a ce capharnaüm mendiants et prédicateurs de bonne parole qui, mécontents de leur quête, nous prédisent l’enfer en sortant.
Embarqués dès 6 heures du matin à Juayua, nous arrivons à la frontière Guatémaltèque ou nous laisse le bus. Au milieu de la route, entourés d’une demi douzaine d’agents de change voulant troquer dollars contre quetzal, un officier d’immigration salvadorien vérifie nos passeports et nous invite a joindre les bureaux d’immigration guatémaltèques. Traversant ainsi, a pied, le pont délimitant les 2 pays, tous seuls avec nos bagages, nous avons l’impression bizarre d’être clandestins !!! Huit longues heures seront nécessaires a nos différents ‘chicken bus’ pour parcourir les 250 kilomètres qui nous séparent d’Antigua (ouf ! on est arrivés !).
Ancienne capitale coloniale de l’Amérique Centrale, (du Chiapas au Costa Rica) au 16eme siecle, entourée de 3 volcans majestueux, Antigua, avec ses nombreux monuments, ses rues pavées et ses boutiques ‘léchées », est une des plus belles villes visitées jusqu’alors. Nous y déambulons pendant 2 jours et découvrons du mirador « cerro de la cruz » une vue magnifique de la ville et de ses environs, escortés, une fois de plus, par la police locale. Le jour suivant, pour ne pas déroger à notre trip volcan, nous décidons d’aller admirer le Pacaya (2500 mètres) et sa lave incandescente. Apres une heure et demie de montée dans la fraîcheur, nous marchons aux abords de la dernière coulée, enveloppés par une chaleur générée par l’activité volcanique. Impressionnant !!! Au crépuscule, nous effectuons la descente en courant et glissant dans les scories. Franche rigolade !!!
Poussant plus a l’ouest, nous atteignons le ‘Lago de Atitlan » et le début des hauts plateaux du Guatemala. Une poche de magma souterraine s’est vidée de son contenu au fil des siècles, formant une grotte dont la voûte s’est écroulée. L’eau a rempli l’espace libre, créant ainsi le lac d’Atitlan. Entoures de petits villages et domines par 3 volcans, le site est enchanteur. Chaque village est habité par des ethnies mayas différentes ; hommes et femmes portent encore, en majorité, la tenue traditionnelle et parlent un dialecte spécifique. Un peu déçus par les villages construits en parpaings, ni fait, ni a faire (faut dire qu’après Antigua, nous sommes difficiles !), nous apprécions néanmoins les lieux et restons 2 jours a San Pedro la Laguna ou nous avons la chance d’assister au lavage écorçage et séchage du café.
Le despotisme du capitaine forcera une fois encore l’équipage à grimper un troisième volcan en une semaine ! Il choisira le San Pedro tout proche. Avec ses 3000 mètres d’altitude et ses 1500 mètres de dénivelé, l’amiral grogne et jure entre deux reprises de souffle (c’est vrai Nico que c’est une râleuse !!!). Heureusement, en récompense, nous avons droit, encore une fois, à un panorama magnifique.
Nous ne pouvions pas quitter le Guatemala sans assister au marché traditionnel Maya de Chichicastenango. Nous élisons domicile dans un petit hôtel face au cimetière dont les tombes bariolées nous interpellent. La tenancière de l’auberge nous explique qu’au lendemain de Toussaint, chacun repeint la tombe familiale d’une couleur différente de l’année passée. Nous passons la soirée à deviser et siroter rhum/coca et bière avec Renan, un français, Sarah et Laurent, un couple de belges qui voyagent depuis plusieurs mois sac au dos du Canada au Panama. Nous découvrons le village de ‘Chichi’ littéralement envahi par les camelots proposant essentiellement des tissus et de l’artisanat riches en couleurs, de facture Maya. Nous sommes sollicités de toutes parts, surtout par les enfants qui baissent le prix de moitie a chaque refus d’achat. Il faut dire qu’en Amérique Centrale, les enfants travaillent dur. Cireurs de chaussures, serveurs au restaurant, vendeurs ou porteurs de lourdes charges, il font beaucoup plus que seconder leurs parents !!!
Pour le retour au bateau, nous choisissons la voie expresse et nous payons un beau bus direct d’Antigua à San Salvador. Malheureusement, la liaison entre la capitale et Usulatan en ‘chicken’ est la plus pénible de tous les voyages. Crottés, poussiéreux, affamés et fatigués, nous retrouvons le confort et le silence de la Bahia de Jiquilisco. Les prochains jours sont consacrés au repos (mais oui !!!) de l’équipage et à la préparation du destrier des mers !!
Chicken bus : mode de transport privé, bon marché, constitué de bus scolaires nord américains revendus, après une première carrière, aux pays d’Amérique Centrale. Repeints de couleurs bariolées, ils entament une seconde vie sur des routes difficilement carrossables. Rafistolés de bric et de broc (soudure par ci, tôle rivetée par la), ils grincent et couinent fortement, à la limite du bris mécanique, n’arrivant pas à couvrir la musique locale du poste radio toujours à fond. En plus du conducteur jouant du klaxon, un rabatteur s’occupe de rameuter la clientèle à grands cris (Guate ! Guate ! Chichi ! Chichi !) indiquant la destination. Le bus ne partira qu’une fois archiplein même si le rabatteur annonce un départ immédiat. A chaque arrêt, même si toutes les places assises et l’allée centrale sont bondées, de nombreux vendeurs à la sauvette se faufilent au milieu de cette marée humaine pour écouler sodas, pususas, bonbons, crème médicale miracle, livres etc.… Souvent, s’ajoutent a ce capharnaüm mendiants et prédicateurs de bonne parole qui, mécontents de leur quête, nous prédisent l’enfer en sortant.
Embarqués dès 6 heures du matin à Juayua, nous arrivons à la frontière Guatémaltèque ou nous laisse le bus. Au milieu de la route, entourés d’une demi douzaine d’agents de change voulant troquer dollars contre quetzal, un officier d’immigration salvadorien vérifie nos passeports et nous invite a joindre les bureaux d’immigration guatémaltèques. Traversant ainsi, a pied, le pont délimitant les 2 pays, tous seuls avec nos bagages, nous avons l’impression bizarre d’être clandestins !!! Huit longues heures seront nécessaires a nos différents ‘chicken bus’ pour parcourir les 250 kilomètres qui nous séparent d’Antigua (ouf ! on est arrivés !).
Ancienne capitale coloniale de l’Amérique Centrale, (du Chiapas au Costa Rica) au 16eme siecle, entourée de 3 volcans majestueux, Antigua, avec ses nombreux monuments, ses rues pavées et ses boutiques ‘léchées », est une des plus belles villes visitées jusqu’alors. Nous y déambulons pendant 2 jours et découvrons du mirador « cerro de la cruz » une vue magnifique de la ville et de ses environs, escortés, une fois de plus, par la police locale. Le jour suivant, pour ne pas déroger à notre trip volcan, nous décidons d’aller admirer le Pacaya (2500 mètres) et sa lave incandescente. Apres une heure et demie de montée dans la fraîcheur, nous marchons aux abords de la dernière coulée, enveloppés par une chaleur générée par l’activité volcanique. Impressionnant !!! Au crépuscule, nous effectuons la descente en courant et glissant dans les scories. Franche rigolade !!!
Poussant plus a l’ouest, nous atteignons le ‘Lago de Atitlan » et le début des hauts plateaux du Guatemala. Une poche de magma souterraine s’est vidée de son contenu au fil des siècles, formant une grotte dont la voûte s’est écroulée. L’eau a rempli l’espace libre, créant ainsi le lac d’Atitlan. Entoures de petits villages et domines par 3 volcans, le site est enchanteur. Chaque village est habité par des ethnies mayas différentes ; hommes et femmes portent encore, en majorité, la tenue traditionnelle et parlent un dialecte spécifique. Un peu déçus par les villages construits en parpaings, ni fait, ni a faire (faut dire qu’après Antigua, nous sommes difficiles !), nous apprécions néanmoins les lieux et restons 2 jours a San Pedro la Laguna ou nous avons la chance d’assister au lavage écorçage et séchage du café.
Le despotisme du capitaine forcera une fois encore l’équipage à grimper un troisième volcan en une semaine ! Il choisira le San Pedro tout proche. Avec ses 3000 mètres d’altitude et ses 1500 mètres de dénivelé, l’amiral grogne et jure entre deux reprises de souffle (c’est vrai Nico que c’est une râleuse !!!). Heureusement, en récompense, nous avons droit, encore une fois, à un panorama magnifique.
Nous ne pouvions pas quitter le Guatemala sans assister au marché traditionnel Maya de Chichicastenango. Nous élisons domicile dans un petit hôtel face au cimetière dont les tombes bariolées nous interpellent. La tenancière de l’auberge nous explique qu’au lendemain de Toussaint, chacun repeint la tombe familiale d’une couleur différente de l’année passée. Nous passons la soirée à deviser et siroter rhum/coca et bière avec Renan, un français, Sarah et Laurent, un couple de belges qui voyagent depuis plusieurs mois sac au dos du Canada au Panama. Nous découvrons le village de ‘Chichi’ littéralement envahi par les camelots proposant essentiellement des tissus et de l’artisanat riches en couleurs, de facture Maya. Nous sommes sollicités de toutes parts, surtout par les enfants qui baissent le prix de moitie a chaque refus d’achat. Il faut dire qu’en Amérique Centrale, les enfants travaillent dur. Cireurs de chaussures, serveurs au restaurant, vendeurs ou porteurs de lourdes charges, il font beaucoup plus que seconder leurs parents !!!
Pour le retour au bateau, nous choisissons la voie expresse et nous payons un beau bus direct d’Antigua à San Salvador. Malheureusement, la liaison entre la capitale et Usulatan en ‘chicken’ est la plus pénible de tous les voyages. Crottés, poussiéreux, affamés et fatigués, nous retrouvons le confort et le silence de la Bahia de Jiquilisco. Les prochains jours sont consacrés au repos (mais oui !!!) de l’équipage et à la préparation du destrier des mers !!