transport en copains
timide?
lago de apoyo, volcan mombacho
vue de notre refectoire a la finca magdalena
la patate!!! ou une tite boucle
concepcion en erection
eloise sylvain et les autres
finca magdalena
isla ometepe en vue captain
coucou le voilou...zebulon toujours sur ressorts
granada sa cathedrale, son concert
granada vue du ciel
super zezette chez les nicas
marche..ou vous pouvez!!!
toujours grenade,,ca pete a la g....
BMW nicas,,, un cheval et ses vapeurs
Leon la place preferee de zezette
cathedrale de leon
pueblito de aserradores
Nous voici donc a la Marina ‘Puesta del Sol’ouverte récemment, seule étape sure pour laisser un bateau quelques jours au Nicaragua, histoire d’aller découvrir ce nouveau pays. Une fois les formalités d’entrée effectuées (1 heure max) et le sac a dos préparé, nous partons le 16 au petit matin pour la ville la plus proche, Chinandega, située a environ 35 kilomètres. Il nous faudra 2 heures et demi pour parcourir cette distance. Montés les premiers dans un ancien bus scolaire américain, le chauffeur fera le tour du village minuscule d’Aserradores pendant une heure pour rameuter ses congénères a grand coups de klaxon. Tous les 10 mètres, on s’arrête, pour monter a qui un sac de riz, un vélo, des cagettes de légumes, des poules et leurs propriétaires. Très vite, on se bouscule, entassés comme des sardines dans une atmosphère surchauffée et poussiéreuse sur cette route de gravelle. De la vitre, nous découvrons la vie pauvre et rustique des Nicaraguayens : masure de torchis et de tôles, eau manuellement remontée au puit, chiens faméliques et décharnés. Nous arrivons a Chinandega, ville agricole ou les paysans descendent au marché livrer leur maigres produits en charrette a chevaux ou a bœufs. L’endroit grouille de vie, de couleurs et d’odeurs. Sans traîner, nous traçons à l’aide d’un minibus pour la ville de Leon, ancienne capitale du pays. Arrivés en mi-journée, nous flânons dans cette vieille ville coloniale aux allures cubaines. De jolies places en cathédrales, nous arpentons les rues de cette ville de province animée, tout en observant sa population. Le lendemain, départ pour la ville historiquement concurrente, Granada, qui, construite sur les bords du Cocibolca ou Lago de Nicaragua et ayant un accès a la mer Caraïbe par la rivière San Juan, disputait la suprématie a la capitale. Afin de régler le conflit entre les 2 villes ennemies, Managua fut désignée nouvelle capitale en 1857 (merci Pepe malin !!!). Beaucoup plus touristique, Granada est mieux entretenue que sa rivale mais y perd un peu de son authenticité. Avec ses cathédrales bien restaurées, ses maisons colorées, son petit fortin, son marche achalande et ses nombreux cafés et restaurants, il est bien agréable de déambuler dans ses rues même si nous sommes souvent sollicités par les petits vendeurs de toute sorte (elles sont excellentes les noix de Cajou !). Lors de notre dîner en terrasse, nous sommes souvent visites par des bandes de gamins des rues (de 5 a 13 ans) qui, crânant la clope au bec, réclament nourriture ou argent….Abandonnés très tôt par leur parents, ils descendent de Managua, espérant profiter de la manne touristique de la ville. Attention au chapardage et menus larcins (que deviendront-ils ?).
En soirée, nous assistons a un concert de musique classique dans la magnifique cathédrale de Granada (t’en reviens pas Ninie, hein ? clin d’œil pour la sœur du capitaine, musicienne pratiquante !).
Pour changer de programme, le lendemain nous prenons un ferry (la navigation nous manquait un peu !) pour nous rendre sur l’ile Ometepe, formée de 2 volcans (dont un actif), reliés par un isthme sur le Lago de Nicaragua, la plus grande réserve d’eau douce d’Amérique Centrale (québécois, ne riez pas !). A notre arrivée sur l’île, nous rencontrons Sylvain et Eloise, 2 avignonnais vivants en Paris avec qui nous partagerons les prochains jours. Nous nous rendons tous les 4 à la Finca Magdalena, située au pied du volcan Maderas que nous projetons de grimper le jour suivant. Malgré le temps incertain et le chemin plus que gadouilleux, crottés et maculés de boue, nous atteignons son cratère transformé en lac et découvrons du mirador son frère, le volcan Concepcion. Pendant les 3 jours à la finca, nous devisons sur les mondanités françaises et québécoises rapportées par nos récents amis et René, un baroudeur montréalais (rhum, bières et cigarettes a gogo !!). Qui était encore le dernier couché ?
Il nous faut déjà penser au retour sur Chinandega que nous réalisons en 2 étapes. A partir de Granada, nous prenons un bus pour les ‘pueblos blancos’, série de petits villages dissémines dans les collines au pied du volcan Mombacho. Nous nous arrêtons, plus particulièrement à Catarina ou d’un mirador, nous pouvons contempler le lago Apoyo, le volcan Mombacho, Granada et le Lago de Nicaragua. Nous ne sommes pas déçus, d’autant plus que le temps est superbe !!! La soirée, par contre, sera moins plaisante. Une partie du village célébrant la nativité, tiendra en éveil le reste de la communauté à grands coups de casseroles, de tambours et de pétards !!!!!
Gueule dans le cul, nous partons aux aurores et enchaînons les transports en bus délabrés et bondés via Managua, Chinandega et Aserradores. Apres 7 nuits passées dans des chambres plus ou moins sordides ou coupures d’eau et d’électricité sont monnaie courante, après s’être gavés de Gallo Pinto (poulet/riz/haricots rouges), unique plat propose au petit déjeuner, déjeuner et souper (qui nous feront haïr le chant du coq !), nous sommes contents de revenir a notre marina de ‘riches’ ou nous retrouvons Anesthésie que nous pensons rebaptiser ‘Le Ritz’ tellement nous apprécions son confort même précaire ainsi que sa propreté ! Malgré tout, nous avons beaucoup apprécié cette nouvelle expérience.
25 décembre : 2h15 du matin : éloignés en ce jour de Noël, nous vous dispensons 2 nouveaux épisodes de notre épopée afin de nous rapprocher de nos familles et amis.
FELIZ NAVIDAD A TODOS !!!
En soirée, nous assistons a un concert de musique classique dans la magnifique cathédrale de Granada (t’en reviens pas Ninie, hein ? clin d’œil pour la sœur du capitaine, musicienne pratiquante !).
Pour changer de programme, le lendemain nous prenons un ferry (la navigation nous manquait un peu !) pour nous rendre sur l’ile Ometepe, formée de 2 volcans (dont un actif), reliés par un isthme sur le Lago de Nicaragua, la plus grande réserve d’eau douce d’Amérique Centrale (québécois, ne riez pas !). A notre arrivée sur l’île, nous rencontrons Sylvain et Eloise, 2 avignonnais vivants en Paris avec qui nous partagerons les prochains jours. Nous nous rendons tous les 4 à la Finca Magdalena, située au pied du volcan Maderas que nous projetons de grimper le jour suivant. Malgré le temps incertain et le chemin plus que gadouilleux, crottés et maculés de boue, nous atteignons son cratère transformé en lac et découvrons du mirador son frère, le volcan Concepcion. Pendant les 3 jours à la finca, nous devisons sur les mondanités françaises et québécoises rapportées par nos récents amis et René, un baroudeur montréalais (rhum, bières et cigarettes a gogo !!). Qui était encore le dernier couché ?
Il nous faut déjà penser au retour sur Chinandega que nous réalisons en 2 étapes. A partir de Granada, nous prenons un bus pour les ‘pueblos blancos’, série de petits villages dissémines dans les collines au pied du volcan Mombacho. Nous nous arrêtons, plus particulièrement à Catarina ou d’un mirador, nous pouvons contempler le lago Apoyo, le volcan Mombacho, Granada et le Lago de Nicaragua. Nous ne sommes pas déçus, d’autant plus que le temps est superbe !!! La soirée, par contre, sera moins plaisante. Une partie du village célébrant la nativité, tiendra en éveil le reste de la communauté à grands coups de casseroles, de tambours et de pétards !!!!!
Gueule dans le cul, nous partons aux aurores et enchaînons les transports en bus délabrés et bondés via Managua, Chinandega et Aserradores. Apres 7 nuits passées dans des chambres plus ou moins sordides ou coupures d’eau et d’électricité sont monnaie courante, après s’être gavés de Gallo Pinto (poulet/riz/haricots rouges), unique plat propose au petit déjeuner, déjeuner et souper (qui nous feront haïr le chant du coq !), nous sommes contents de revenir a notre marina de ‘riches’ ou nous retrouvons Anesthésie que nous pensons rebaptiser ‘Le Ritz’ tellement nous apprécions son confort même précaire ainsi que sa propreté ! Malgré tout, nous avons beaucoup apprécié cette nouvelle expérience.
25 décembre : 2h15 du matin : éloignés en ce jour de Noël, nous vous dispensons 2 nouveaux épisodes de notre épopée afin de nous rapprocher de nos familles et amis.
FELIZ NAVIDAD A TODOS !!!