mercredi 24 décembre 2008

Du 15 au 24 decembre 2008 – Estero Aserradores/Chinandega/Leon/Granada/Isla Ometepe/Catarina/Estero Aserradores, Nicaragua – 0 miles (tout en bus)


transport en copains

timide?

lago de apoyo, volcan mombacho

vue de notre refectoire a la finca magdalena

la patate!!! ou une tite boucle

concepcion en erection


eloise sylvain et les autres

finca magdalena

isla ometepe en vue captain
coucou le voilou...zebulon toujours sur ressorts

granada sa cathedrale, son concert
granada vue du ciel
super zezette chez les nicas
marche..ou vous pouvez!!!

toujours grenade,,ca pete a la g....

BMW nicas,,, un cheval et ses vapeurs

Leon la place preferee de zezette

cathedrale de leon

pueblito de aserradores


Nous voici donc a la Marina ‘Puesta del Sol’ouverte récemment, seule étape sure pour laisser un bateau quelques jours au Nicaragua, histoire d’aller découvrir ce nouveau pays. Une fois les formalités d’entrée effectuées (1 heure max) et le sac a dos préparé, nous partons le 16 au petit matin pour la ville la plus proche, Chinandega, située a environ 35 kilomètres. Il nous faudra 2 heures et demi pour parcourir cette distance. Montés les premiers dans un ancien bus scolaire américain, le chauffeur fera le tour du village minuscule d’Aserradores pendant une heure pour rameuter ses congénères a grand coups de klaxon. Tous les 10 mètres, on s’arrête, pour monter a qui un sac de riz, un vélo, des cagettes de légumes, des poules et leurs propriétaires. Très vite, on se bouscule, entassés comme des sardines dans une atmosphère surchauffée et poussiéreuse sur cette route de gravelle. De la vitre, nous découvrons la vie pauvre et rustique des Nicaraguayens : masure de torchis et de tôles, eau manuellement remontée au puit, chiens faméliques et décharnés. Nous arrivons a Chinandega, ville agricole ou les paysans descendent au marché livrer leur maigres produits en charrette a chevaux ou a bœufs. L’endroit grouille de vie, de couleurs et d’odeurs. Sans traîner, nous traçons à l’aide d’un minibus pour la ville de Leon, ancienne capitale du pays. Arrivés en mi-journée, nous flânons dans cette vieille ville coloniale aux allures cubaines. De jolies places en cathédrales, nous arpentons les rues de cette ville de province animée, tout en observant sa population. Le lendemain, départ pour la ville historiquement concurrente, Granada, qui, construite sur les bords du Cocibolca ou Lago de Nicaragua et ayant un accès a la mer Caraïbe par la rivière San Juan, disputait la suprématie a la capitale. Afin de régler le conflit entre les 2 villes ennemies, Managua fut désignée nouvelle capitale en 1857 (merci Pepe malin !!!). Beaucoup plus touristique, Granada est mieux entretenue que sa rivale mais y perd un peu de son authenticité. Avec ses cathédrales bien restaurées, ses maisons colorées, son petit fortin, son marche achalande et ses nombreux cafés et restaurants, il est bien agréable de déambuler dans ses rues même si nous sommes souvent sollicités par les petits vendeurs de toute sorte (elles sont excellentes les noix de Cajou !). Lors de notre dîner en terrasse, nous sommes souvent visites par des bandes de gamins des rues (de 5 a 13 ans) qui, crânant la clope au bec, réclament nourriture ou argent….Abandonnés très tôt par leur parents, ils descendent de Managua, espérant profiter de la manne touristique de la ville. Attention au chapardage et menus larcins (que deviendront-ils ?).
En soirée, nous assistons a un concert de musique classique dans la magnifique cathédrale de Granada (t’en reviens pas Ninie, hein ? clin d’œil pour la sœur du capitaine, musicienne pratiquante !).
Pour changer de programme, le lendemain nous prenons un ferry (la navigation nous manquait un peu !) pour nous rendre sur l’ile Ometepe, formée de 2 volcans (dont un actif), reliés par un isthme sur le Lago de Nicaragua, la plus grande réserve d’eau douce d’Amérique Centrale (québécois, ne riez pas !). A notre arrivée sur l’île, nous rencontrons Sylvain et Eloise, 2 avignonnais vivants en Paris avec qui nous partagerons les prochains jours. Nous nous rendons tous les 4 à la Finca Magdalena, située au pied du volcan Maderas que nous projetons de grimper le jour suivant. Malgré le temps incertain et le chemin plus que gadouilleux, crottés et maculés de boue, nous atteignons son cratère transformé en lac et découvrons du mirador son frère, le volcan Concepcion. Pendant les 3 jours à la finca, nous devisons sur les mondanités françaises et québécoises rapportées par nos récents amis et René, un baroudeur montréalais (rhum, bières et cigarettes a gogo !!). Qui était encore le dernier couché ?
Il nous faut déjà penser au retour sur Chinandega que nous réalisons en 2 étapes. A partir de Granada, nous prenons un bus pour les ‘pueblos blancos’, série de petits villages dissémines dans les collines au pied du volcan Mombacho. Nous nous arrêtons, plus particulièrement à Catarina ou d’un mirador, nous pouvons contempler le lago Apoyo, le volcan Mombacho, Granada et le Lago de Nicaragua. Nous ne sommes pas déçus, d’autant plus que le temps est superbe !!! La soirée, par contre, sera moins plaisante. Une partie du village célébrant la nativité, tiendra en éveil le reste de la communauté à grands coups de casseroles, de tambours et de pétards !!!!!
Gueule dans le cul, nous partons aux aurores et enchaînons les transports en bus délabrés et bondés via Managua, Chinandega et Aserradores. Apres 7 nuits passées dans des chambres plus ou moins sordides ou coupures d’eau et d’électricité sont monnaie courante, après s’être gavés de Gallo Pinto (poulet/riz/haricots rouges), unique plat propose au petit déjeuner, déjeuner et souper (qui nous feront haïr le chant du coq !), nous sommes contents de revenir a notre marina de ‘riches’ ou nous retrouvons Anesthésie que nous pensons rebaptiser ‘Le Ritz’ tellement nous apprécions son confort même précaire ainsi que sa propreté ! Malgré tout, nous avons beaucoup apprécié cette nouvelle expérience.
25 décembre : 2h15 du matin : éloignés en ce jour de Noël, nous vous dispensons 2 nouveaux épisodes de notre épopée afin de nous rapprocher de nos familles et amis.

FELIZ NAVIDAD A TODOS !!!

Du 4 au 14 décembre 2008 – Playa del Coco, Costa Rica/Estero Aserradores, Nicaragua – 160 miles

les 2 rennes sont au costa rica...on les a vu
volcan cristobal au petit matin

stugeron, mal de mer en remission papagayo, debut du vent plein pot



entre ticos et nicas


Timo et Sandra: de la patagonie vers l"alaska, sans clacos ca esquinte


Oktoberfest zur anesthesie...hips!!!

Playa ocotal

un dimanche a Liberia

Playa hermosa


Nous restons une dizaine de jours à Playa del Coco, village bien envahi par les gringos qui rognent les collines pour y construire des demeures luxueuses gardées par des agents de sécurité 24 heures sur 24 (super !!!). Dans 10 ans, une nouvelle Cote d’Azur sera née. Pour le moment, en tout cas, il n’y a aucune infrastructure pour débarquer et pour aller à terre, c’est pire qu’en juin 44 en Normandie !!! Le premier jour, notre barge de débarquement, parfaitement contrôlée par le capitaine, arrive à surfer pendant 20 mètres sur la vague et les 2 soldats s’en tirent avec seulement les orteils mouilles. Au retour, par contre, une déferlante emportera veaux, vaches, cochons, couvées au tapis !!! Une nouvelle tactique s’impose ! Chaque jour, nous préparons soigneusement tout notre barda et l’emballons dans des sacs plastiques hermétiques et solidement souques au fond de l’embarcation. Vêtus de nos maillots de bain de combat, nous avançons jusqu a flirter avec la première déferlante. Dans un roule boule de commando, l’amiral Pepette se jette a l’eau et finit a la nage tandis que le capitaine scrute les trains de houle et rame comme un malade sur le dos de la vague la moins puissante. Sur les 10 jours, cette technique fonctionnera relativement bien malgré quelques défaillances occasionnant des cabanages spectaculaires. Les villageois se rappellent sûrement des 2 chiens mouilles sillonnant les rues de Playa del Coco !!!!
Les autobus étant rares, nous testons l’auto stop (et ça roule !!!) pour aller marcher sur les différentes plages avoisinantes de la Bahia Culebra ou nous sommes (playa Hermosa, playa Panama, playa Ocotal….). Nous programmons une location de voiture pour faire une dernière virée au Costa Rica mais au dernier moment, le loueur change prix et conditions préalablement établis. Nous le plantons la, lui et sa voiture !!! Nous passons également un dimanche dans la ville de Liberia, à une heure de route environ, ou nous assistons à des danses folkloriques exécutées par des enfants. Nous entretenons notre tour de taille et nos relations en éclusant, chaque soir, avec Timo et Sandra (nos amis allemands qui partent pour l’Alaska), quelques binouzes locales. Le 10 décembre, pour effectuer la sortie du pays, nous attendons toute la matinée l’agent d’immigration absent pour raison médicale. A 14 heures, entrant dans son bureau, nous assistons au repas de la préposée, à la vaisselle, au brossage de dents et subissons les raisons de tous les bobos de madame. Une heure supplémentaire sera nécessaire pour finaliser les papiers (1 tampon de sortie sur chaque passeport !!!). Heureusement, pour une fois, le spectacle était gratuit !
Le 13 décembre, après le passage d’un front froid, il ne fait plus que 25 degrés (brrr !!!), nous quittons le Costa Rica, pays dont le niveau de vie est le plus élevé en Amérique Centrale. Comme au Panama, il existe un système de paiement a 2 vitesses : les prix locaux et les prix pour les gringos.
Nous embouquons le golfe de Papagayo, célèbre pour ses vents forts et difficilement prévisibles, canalises dans une vallée encaissée entre 2 chaînes de montagne. Nous goûtons assez vite a cet effet venturi des les premières heures de navigation avec des vents atteignant les 40 nœuds. Relativement proches de la cote, nous voyons déjà des trains de vagues serrées et déferlantes rappelant au capitaine ses mauvaises navigations en Manche ! Génois enroule de moitie, grand voile affalée, nous courons 6.5/7 nœuds vent travers (même pas malade avec Stugeron dira Pepette !!!). Heureusement, le vent diminue graduellement et nous permet une navigation moins rapide mais plus confortable vers notre destination. A 15 miles de l’arrivée, une saute de vent de 90 degrés nous oblige a progresser vent debout aides du pete a feu pour essayer d’arriver avant la nuit a Estero Aserradores ou se trouve l’unique marina du Nicaragua qui, pour une fois, n’affiche pas des tarifs pour multi milliardaires !!! L’atterrage de nuit, redoute par l’équipage qui n’a pas de carte détaillée, sera d’autant plus périlleux que les bouées marquant le chenal d’entrée de la marina, ne sont pas éclairées !!!! Bancs de sable et rochers sillonnent notre chemin. A la clarté de la lune (heureusement pleine ce soir la !) et au sondeur, nous avançons lentement en cherchant bouée après bouée et finissons par nous amarrer au premier quai.
Adieu Ticos du Costa Rica, bonjour Nicas du Nicaragua !!!

jeudi 4 décembre 2008

Du 17 novembre au 3 decembre 2008 – El Golfito/Puerto Jimenez/Bahia Drake/Bahia Ballena/Playa del Coco, Costa Rica – 300 miles

Le fou de bassan, notre poisson prefere (il a la peche)

Pepette imperiale (imperial : cerveza de los Ticos !)

On y va les potes ? (toujours aussi mature, le capitaine !)

Golfe de Nicoya entre 2 averses

Montezuma, village de pot !!! fumant.....

Parc du Corcovado

Pepette Dundee !

Coucher de soleil sur la Peninsule d Osa

Puerto Jimenez

Cafe du matin, Pepe chagrin

Anesthesie locale relookee

Nous restons encore 3 jours à Golfito ou nous apprenons un matin qu’il y a eu des secousses sismiques durant la nuit (6.2 sur l’échelle de Richter) et que l’épicentre était apparemment situe dans la région de Golfito. Tout le village était en émoi au milieu de la nuit, parait-il. Et ben, nous, on a rien entendu et rien senti (faut dire que notre habitation bouge souvent !!!). Et puis, nous ne vous avons pas dit, mais à Golfito, nous rencontrons les premiers voiliers qui vont à Vancouver, sauf que tous s’y rendent…en cargo !!! En effet, de Golfito, il existe un cargo qui charge tout le monde début décembre et arrive à Vancouver vers Noël !!!! Bon alors, sommes nous fous ou sont-ils’tit zizi ? En tout cas, nous prenons quand même note que le même service de cargo existe au Mexique (pépette louche dessus…).
Le 20 novembre, nous quittons avec regret Golfito et sa baie super protégée armés d’une nouvelle bouteille de gaz costaricaine (impossible de faire réparer la canadienne !) pour traverser le ‘Golfo Dulce’ et nous rendre 10 miles plus loin a Puerto Jimenez, porte d’entrée du parc national Corcovado, un des endroits les plus sauvages d’Amérique Centrale, soit disant. En promenade dans le village, nous avons la chance de voir des perroquets multicolores et des perruches vert pétard qu’il est bien difficile de prendre en photo !!!. Nous ne restons que 2 jours a Puerto Jimenez car l’accès au parc Corcovado est régenté par de nombreux ‘tours operator’ qui proposent des randonnées plus ou moins difficiles a des prix prohibitifs. On a un autre plan !!!! Départ avant la nuit, nous sortons du ‘Golfo Dulce’, contournons la Péninsule d’Osa pour arriver au petit matin à Bahia Drake, de l’autre coté du parc Corcovado. Ca ne fait pas 5 minutes que nous avons jeté l’ancre que les gardes cotes costaricaines, barbouillées de crème solaire, nous tombent dessus ! Contrôle des papiers, visite du bateau. Ayant passé la nuit en mer, nous n’avons pas l’œil très vif ni l’haleine très fraîche pour répondre a leur questions. Ils finissent pas nous laisser… Le lendemain, nous partons a la découverte du village de Bahia Drake, ainsi nomme en mémoire du pirate Sir Francis Drake qui y aurait caché un trésor vers la fin des années 1500 mais que personne n’a encore jamais trouve. A vos pelles ! (Vous voila un peu plus riche… de culture dirait Pépé malin !!). La baie n’est pas tres bien protégée comme bien des mouillages du Costa Rica et l’atterrissage sur la plage avec Anesthésie locale est assez sportif (on cabane pas mais peu s’en faut !!!). Du village de Bahia Drake, beaucoup plus sauvage que Puerto Jimenez, nous avons accès directement aux chemins du parc Corcovado. Nous marchons une bonne partie de la journée, la foret d’un cote et la mer de l’autre en calculant bien l’horaire de la marée car certaines parties du chemin sont submergées a marée haute et ne nous voulons pas rester coinces ou nager le sac en l’air ! Certains de nos lecteurs connaissent bien le problème !!!! Belle promenade encore ou nous voyons une colonie de singes capucins et des perroquets.
Le 26 novembre (bon anniversaire a ma grande sœur Nini !), après encore une journée de pluie (vive la saison sèche !!!), nous levons l’ancre pour nous rendre 100 miles plus au nord sur la Péninsule de Nicoya, zone de plages et paradis des surfeurs. 24 heures de navigation seront nécessaires durant lesquelles nous pourrons marcher a la voile pendant la première journée et seront un peu moins chanceux durant la nuit ou nous alternerons voile et moteur selon le vent. Nous mettons la ligne de traîne et pêchons notre deuxième fou de bassan, par la patte cette fois-ci !! (c’est un peu couillon, un fou de bassan, non !!!). Nous arrivons au petit matin à Bahia Ballena et mouillons près du yacht club ou se trouve déjà un autre voilier. Son équipage vient nous voir après notre petite sieste réparatrice. C’est un couple d’allemand, Tim et Sandra, 35 ans environ, qui eux, ont quitté l’Europe il y a 3 ans, traverse sur le Brésil et, excusez du peu, ont contourné l’Amérique du sud par les canaux de Patagonie pour se retrouver au Costa Rica. Leur projet est de rejoindre l’Alaska !!! Premier bateau qui prend le même chemin que nous (par la mer) !!! Nous allons boire une bière avec eux au Yacht Club en espérant faire un bout de chemin ensemble à l’avenir. Alors a Bahia Ballena, nous avons 2 choix pour débarquer, soit le ponton en pierre, trop haut a marée basse (surtout pour les p’tites pattes !) ou l’annexe cogne toute la journée (encore un truc bien étudié !) ou alors la plage et ses rouleaux. Nous choisissons la plage et je vous dis qu’il faut être motive pour aller a terre ! D’abord, il faut essayer d’atterrir sans cabaner et sans être trempés jusqu'à la taille (ca c’est le boulot du capitaine), ensuite, il faut porter l’annexe, loin la haut pour qu’elle ne parte pas a la dérive a marée haute quand nous ne serons pas la. Etape suivante, faire du cloche pied pour se rincer les pieds et mettre les chaussettes et les chaussures de marche sans mouiller le tout (on a encore beaucoup de progrès a faire de ce cote la !). Dernière étape : grimper la butte, boueuse a souhait, pour se rendre a la route qui va au village !!! Quand tout cela est fait et qu’on est a peu près présentable, en général il se met a pleuvoir !!! Cela ne nous empêche pas d’aller a terre chaque jour, soit au village de Tambor tout proche ou soit pour prendre le bus et visiter le coin par des promenades a la journée. Ainsi, nous allons a Montezuma, petit village envahi par les routards de tous ages et de toutes nationalités, ou la brise marine est souvent remplacée par les odeurs de pot ! Nous passons une excellente journée a marcher jusqu’au village voisin de Cabuya, soir par le sentier, soit par les plages. Le lendemain, malgré le temps maussade, nous décidons d’aller a Paquera puis Puntarenas, par le ferry, histoire de voir le Golfe de Nicoya. Le bus, qui devait passer a 6h30 arrive a 6h15 (Ah les bus du Costa Rica !!!) et nous avons juste le temps de poser les pelles pour le héler au passage. Cette journée ne restera pas dans nos mémoires !!! Trombes d’eau toute la journée, brouillard dans le Golfe de Nicoya et pour finir, visite de la ville de Puntarenas ou il n’y a rien de folichon (le capitaine trouve même que ça ressemble a Colon par certains cotes !!!). Bref retour au bercail plus tôt que prévu, histoire d’etre au sec.
Le 1er décembre (fin officielle de la saison des cyclones et nous espérons de la saison des pluies !!!), nous quittons Bahia Ballena, contournons la péninsule de Nicoya, pour nous rendre au nord du Costa Rica. Nous partons par une mer d’huile sans vent pour nous retrouver en quelques heures dans une mer hachée avec des rafales a 30 nœuds. Nous apprenons par la suite que nous avons beneficié d un bon front froid. Ca faisait longtemps !!! Les chapeaux s’envolent, les cafetières pleines tombent et se répandent. Anesthésie est secoué de toutes parts et file a 6,5 noeuds avec la moitie du génois seul !!! Ca décoiffe !!! Les 30 derniers miles seront longs et fastidieux avec le vent dans le pif et la mer formée. Nous arrivons en début d’après midi face au village de Playa del Coco (Tous ces détails géographiques pour notre routeur Cedric qui est en charge de mettre notre carte d’itinéraire a jour !!!). Repos bien mérité, gros ménage et vérifications mécaniques pour remettre Anesthésie en ordre.

lundi 17 novembre 2008

Du 6 au 16 novembre 2008 – El Golfito/San Jose/Alajuela/Volcan Poas/Cartago/Volcan Irazu/Vallee d’Orosi/El Golfito – 0 mile mais beaucoup d’heures de

pas de nouvelles bonnes nouvelles?

voleur le coati?
la dompteuse de serpents...
game boy costa ricain
golfito du bas...
golfito du haut...
puree de Poas!!

teatro cultural San Jose

volcan Irazu

cratere a terre

vallee d Orosi

Nous aimons bien El Golfito, petit village envahi par la végétation tropicale descendant des collines avoisinantes, copieusement arrosé par une saison des pluies qui n’en finit pas !!!! (marre des mains moites et des pieds poites !). Nous trouvons quand même une journée dégagée pour prendre la route sinueuse qui surplombe la baie et découvrir une belle vue d’ensemble sur El Golfito. Nous redescendons par un chemin escarpé digne des plus difficiles randonnées des Adirondacks ! Armés de bâtons pour se prémunir des serpents, nous nous en servons seulement pour éloigner les chiens hargneux à l’arrivée au village.
Le 11 novembre, nous laissons Anesthésie au mouillage, sous la surveillance de Tim, un américain qui vit a quelques mètres de là et nous prenons le premier bus pour nous rendre a San José, capitale du Costa Rica. Huit heures de voyage nous permettent de découvrir un paysage accidenté et très vert tout le long de la route. A l’arrivée à San José, nous expérimentons le système de bus foutoir que nous ne trouvons pas pratique ! En effet, contrairement aux autres pays, il n’y a pas de terminal de bus central et chaque compagnie a ses propres arrêts disséminés dans la ville, desservant une région spécifique. Sans information fiable (chaque renseignement demande est différent selon chaque personne !), nous voici arpentant, sac au dos, la capitale pour trouver notre prochain autobus !! Nous arrivons finalement à Alajuela, au nord ouest de San José ou nous passons la nuit dans un hôtel assez cher et pas très propre mais qui a le mérite d’avoir une grande télé et TV5. Nous nous abreuvons une grande partie de la soirée de culture et d’informations francophones !!! Le lendemain, départ pour le volcan Poas que nous aurons bien du mal à apprécier dans la brume et la pluie. Après avoir patienté plusieurs heures en discutant avec des compatriotes français, nous distinguons, pendant quelques minutes le cratère et son lac dissimulé par la nébulosité et les fumerolles. Retour a San José ou nous nous promenons dans la ville avant de prendre une chambre d’hôtel aussi sordide que la première mais sans la télé !!! L’objectif est d’atteindre le volcan Irazu, en croisant les doigts pour que la visibilité soit meilleure qu’au Volcan Poas. La chance sera avec nous ce jour là et nous passerons une grande partie de la journée à admirer le cratère spectaculaire du volcan Irazu, le volcan Turrialba tout proche et l’ensemble de la chaîne montagneuse. De toute beauté !!!! En redescendant, nous décidons d’aller nous mettre au vert dans une vallée fertile où nous trouvons un hôtel, repère de backpackers, dans le village d’Orosi. Nous devisons toute la soirée avec un Tico (habitant du Costa Rica) qui nous apprendra, en espagnol, moult informations sur son pays. Les nuits étant fraîches, nous enfilons (avec plaisir) pantalon et polaire.
Ankylosés par des semaines d’inactivité physique, nous partons, le lendemain, toujours bâton en main, marcher aux alentours du village, petite boucle de 5 heures a travers un véritable jardin tropical composé de caféiers, bananiers, citronniers, etc… De retour a l’auberge, nous partageons le spaghetti/bolognaise jusqu'à plus de minuit avec un couple de français très sympa en discutant de nos différentes expériences Costa Ricaines. Retour a Golfito le 15 novembre, accueillis par des trombes d’eau !!!!
Nous voudrions continuer notre voyage mais la bouteille de gaz défectueuse nous oblige à attendre une hypothétique réparation (manana, siempre manana !!!).