vendredi 26 juin 2009

Du 11 au 24 juin 2009-Santa Catalina Island,CA/Santa Barbara,CA/Conception Point,CA/Port San Luis,CA/Santa Cruz,CA – Etats-Unis (290 miles)

Plan vigie pirate
Nettoyage de printemps quand l occasion se présente
Réunion Franco Allemande au sommet!!!
Ca guinche a Avila city plage
On vit dangereusement aux States
Saperlipepette, qu as-tu dans la tête ?
Flânerie dans la ‘vieille ville’
Santa Barbara promenade de bord de mer
Toutes voiles ou cuisses dehors a Santa Barbara

Le 12 juin, nous quittons l’île Catalina a regret tant le coin est joli et agréable mais nous avons encore et toujours de la route a faire… Objectif, Santa Barbara, 80 miles plus loin. C’est pendant cette navigation que le logiciel de cartes marines, ‘Maxsea’ décide de nous faire son premier caca nerveux. Impossible de l’ouvrir ! Ce nouvel incident déprime beaucoup le capitaine qui a pris l’habitude, depuis le début du voyage, de faire sa route facilement sur l’ordinateur et doit retourner aux bonnes vieilles cartes papier !!!! Apres avoir longé de nombreuses plates formes pétrolières, nous arrivons quand même sans encombres, en pleine nuit, une fois de plus, dans la marina de Santa Barbara ou sont alignés des centaines et des centaines de voiliers (l’industrie de la plaisance n’est pas près de faire faillite en Californie !). Apres une nuit écourtée, nous allons nous promener vers le vieux quai de la ville et avons le grand plaisir de retrouver… Timo et Sandra, nos 2 allemands baroudeurs qui montent vers l’Alaska. Notre dernière rencontre remonte au Salvador et les retrouvailles sont chaleureuses autour d’un dîner ou Sandra et Timo nous racontent leurs dernières galères mécaniques. Les garçons essaient de résoudre le problème ‘Maxsea’ sans succès. Finalement, le capitaine zigonnera une bonne partie de la soirée sur l’ordinateur, se transformera en Bill Gates (sans les moyens financiers !), et miracle, le logiciel fonctionne a nouveau !! (Trop bon, le capitaine !!!). Attention, amis informaticiens, il y a de la concurrence ! Sinon, que dire de Santa Barbara ? La ville est riche et fleurie. Les rues sont remplies de pin up et tout est très propre. Même les clochards (si si il y en a) ont leur caddie de chez Dior propre et bien range !!! La prochaine étape est moins chic car nous devons passer le fameux ‘Point Conception’ que les instructions nautiques américaines nomment le Cape Horn du Pacifique (ouah la la !!!). Encore un effet venturi ou la mer peut se lever sur une distance considérable. Apres avoir discuté avec plusieurs locaux qui l’ont déjà passé, nous adoptons la tactique que tout le monde conseille. Il faut d’abord faire les 40 miles qui nous séparent de la pointe, s’abriter a Cojo Anchorage, mouillage juste avant le cap et attendre la nuit que les vents se calment pour passer cette zone dangereuse. Suivis de Timo et Sandra, nous attendons là et repartons vers 1 heure du matin vers Conception Point. Même si nous sommes un petit peu décoiffés, tout se passera bien pour effectuer les 14 miles difficiles de cette zone. Nous continuons notre chemin vers le nord et arrivons a Port San Luis ou nous sommes contents de nous accrocher a une bouée car le vent souffle a 25/30 nœuds (de face, bien évidemment !!). Que Brigitte Bardot se rassure, les phoques sont loin d’être tous extermines !!! Nous en voyons beaucoup depuis Cabo San Lucas mais la, a Port San Luis, ils pullulent : dans l’eau, sur les pontons (il faut jouer des coudes pour débarquer !), sur les bouées, dans les annexes etc... Nous apprenons également qu’ils ont déjà coule de petites embarcations, en montant a plusieurs, les déstabilisant par leur poids. Toutes ces chairs adipeuses ont un cri rauque bien particulier et nous assure un tapage quotidien !!! Le lendemain de notre arrivée est réservé au farniente et nous partons a pied jusqu’au village tout proche d’Avila qui borde la mer et s’anime en fin de semaine lorsque beaucoup de gros derrières viennent bronzer sur la plage (cousins des phoques). Nous pensions rester 2 jours à Port San Luis mais la météo a venir nous fera changer d’idée. En effet, un avis de tempête est annonce pour les 4 prochains jours sur une bonne partie de la cote californienne. Nous restons sagement a notre bouée et attendons que le mauvais temps passe en profitant de Port San Luis et en organisant un barbecue avec Timo et Sandra sur la plage (ça pourrait être pire !!!). Contrairement aux pays pauvres, nous avons plus de mal a accéder aux moyens de communication : la majorité des gens possédant Internet chez eux ainsi qu’un téléphone portable, les cabines publiques et les cafés Internet ont été, ici. éradiques. Le même phénomène s’applique aux transports publics inexistants dans les petites localités, tout le monde possédant une voiture. Nous regrettons les ‘chicken bus’ d’Amérique Centrale qui nous emmenaient n’importe ou a toute heure pour un prix dérisoire. Nous avons essaye le stop mais sans succès… Le 23 juin, les éléments se calment et Anesthésie prend un nouveau départ dans la grisaille et le brouillard pour nous emmener 120 miles plus au nord ouest, dans le port de Santa Cruz. Nous sommes actuellement mouilles près d’une sorte de foire du trône pour les français ou de ‘la Ronde’ pour les québécois. Les nombreux estivants viennent se faire secouer sur les montagnes russes et autres manèges pendulaires. L’amiral leur paierait bien un tour dans notre ‘machine a laver’ histoire de voir s’ils tiendraient la distance sur plusieurs miles sans ‘raouler’.






mercredi 10 juin 2009

Du 26 mai au 10 juin 2009 – Ensenada, Mexique/San Diego, CA/Santa Catalina Island, CA - Etats-Unis (140 miles)

C'est encore loin Vancouver ou la solitude du marcheur
Catalina harbour
Chemin de chevre
Destin de chevre
L'otarie le HLM
Trolley station San Diego
Seaport village
Welcome to the US
Adios las chicas
Adios Mexico
La Bufadora
No comments
Papa razzi et son sujet

Elle est grande comme ca ma voiture

Rallye Baja 1000

C’est notre dernière semaine au Mexique et chaque matin, nous nous levons dans la grisaille ! Nous avons bien du mal à nous y faire... Nous passons la plupart de notre temps à faire des provisions avant de rentrer dans des contrées plus chères et à bichonner Anesthésie après les 700 miles difficiles de la Baja California. D’ailleurs, le capitaine mettra tellement d’ardeur a nettoyer le tableau arrière qu’on entendra tout a coup un ‘plouf’ dans la marina et on verra un Gillou essayer de remonter péniblement sur un ponton sous l’œil narquois des phoques beaucoup plus agiles que lui ! (bien qu’il ait aussi les pattes palmés !).
Etant donné que les autobus sont rares en Baja California et que les horaires ne nous arrangent pas vraiment, nous louons une petite voiture, une journée, histoire de faire une dernière virée dans le pays. Nous partons au petit matin vers le village d’Ojos Negros ou le soleil nous attend. Malgré notre véhicule ‘non 4 X 4’, nous décidons de traverser le ‘Parque de la Constitucion’ plateau désertique, compose de petits conifères, de rochers et de lacs asséchés. Pendant près de 3 heures, nous avançons lentement sur la route de gravelle et passons avec succès les quelques endroits un peu trop rocailleux a notre goût. Finalement, notre titine tiendra le coup alors que nous dépassons un ‘4 X 4’ réparant une crevaison et croisons un local qui nous demande ou trouver de l’eau dans cette étendue désolée…. Nous continuons notre périple jusqu'à Tecate, petite ville frontière avec les Etats-Unis puis vers les abords bien laids de Tijuana avant de redescendre par la cote vers Ensenada. Dés que nous rejoignons la mer, nous subissons a nouveau la grisaille et trouvons d’ailleurs cette partie de la cote decevante…Nous finissons la journée au point de vue de la ‘Bufadora’, site très joli ou il faut payer pour contempler le Pacifique (ça commence !!!). Nous dépensons nos derniers pesos a Ensenada ou les bateaux de croisière ne s’arrêtent plus pour cause de grippe porcine, ou la zone touristique est déserte et ou les commerçants tirent la langue.
Le 2 juin, nous quittons le Mexique, conquis par ce grand pays magnifique composé de paysages variés et habités par une population sympathique et serviable. Nous continuons vers le nord et longeons la ville de Tijuana. Nous n’avons pas fait un mile en territoire américain qu’un hélicoptère de la ‘World Company’ vient tourner plusieurs minutes au dessus d’Anesthésie, repart, reviens etc… (douanes ? armée ?). En tout cas, nous sommes repérés ! Nous rentrons à la nuit tombante dans le port de San Diego ou chaque bouée abrite une famille de phoques. Nous nous rendons directement vers le ponton des autorités ou nous devons faire notre entrée dans le pays, tout en mangeant les derniers fruits et légumes qui ne passeront pas a la douane !!!! Malgré notre inquiétude (on est toujours un peu nerveux en rentrant aux Etats-Unis), tout se passera bien et la seule chose qui gênera les autorités, c’est notre drapeau français accompagne de notre passeport canadien (1ere fois que cela pose un ‘problème’ !). Ils finiront néanmoins par nous faire un nouveau ‘cruising permit’ valable pour une année. Apres 16 mois d’Amérique Centrale, ou la viande pend toute la journée au soleil, ou des familles entières circulent sans casque sur une mobylette, ou les règles basiques de sécurité sont inexistantes, nous retrouvons l’Amérique du nord, propre, aseptisée ou tout abonde a des prix exorbitants. San Diego nous plait bien ! Des centaines et des centaines de bateaux flottent et régatent toute la journée dans sa grande baie protégée. Nous sommes à Shelter Island et les 2 Kms a pied pour se rendre au premier arrêt de bus se font le long de la baie ou les fleurs embaument. Nous passons quelques jours a visiter le ‘Downtown », soit a pied, soit en trolley, le old town ainsi que seaport village. Apres avoir été malades tous les 2 a 3 jours d’intervalle (sorte de gastro ou grippe porcine ?), nous reprenons la route pour 80 miles, toujours vent dans le pif, pour arriver au petit matin dans le port de Catalina Island, île située au large de Los Angeles. Le coin est très joli et le village de two harbors est bien agréable et tranquille hors saison touristique. Malgré une nuit blanche, nous partons marcher sur les collines surplombant les différentes baies et, le soleil nous gratifiant de vues spectaculaires, la petite boucle devient, bien évidemment, une grande randonnée de 5 heures. L’île est sauvage et la végétation est un mélange de plantes tropicales, de cactus et de bruyère. Nous pensons effectuer un prochain départ dans les 2 jours si la météo le permet pour regagner la cote vers Santa Barbara