mardi 29 avril 2008

Du 23 avril au 24 avril 2008 – Livingston/Fronteras, Guatemala – 20 miles Du 25 avril au 28 avril 2008 – Fronteras/Flores/Tikal/Semuc Champey/Frontera





























































photos:

singe atele ayant perdu ses couleurs, apres avoir marche dans la grotte
traffic jam
piscine privee
pepelican
el mirador
truck stop
tourne le sol ou, on s est mache sur les burnes
les 7 bouilles de cristal
gillou et le temple du soleil
v'nez voir les potes, ya du touriste a Tikal !!!
en (de)route pour Flore
vue sur le mouillage de fronteras
gorges profondes...
en passant par la moraine
enfin le rio dulce !!

on est bien tintin...texte suit

Le 23 avril, au petit matin, nous nous engageons dans le Rio Dulce et commençons donc par les fameuses gorges du fleuve. Magnifique ! Nous admirons les falaises couvertes de végétation tropicale. Bruits d’oiseaux, d’insectes, de grenouilles et de singes hurleurs. Nous scrutons la jungle mais n’y voyons point le fameux tarzan (lire chapitre précèdent). Nous voyons beaucoup de hérons perchés sur les arbres. Nous croisons des petites barques creusées dans des troncs, conduites à la rame par des Mayas qui posent leurs nasses de pêche sur le fleuve. Quelques paillotes ça et la le long des berges. Nous jetons l’ancre au niveau du Rio Tatin et partons avec Anesthésie locale a la recherche de Carlos, argentin sympathique connu lors de notre premier voyage en Guyane Française, et qui, normalement habite ici. Pas de chance, Carlos est parti ce matin pour 4 jours. Nous essaierons de le voir au retour avec un peu plus d’organisation ! Nous continuons sur le fleuve, traversons El Golfete, endroit ou le Rio Dulce s’élargit pour devenir lac et arrivons dans l’après-midi au village de Fronteras, également nommé Rio Dulce. Nous mouillons devant une marina ou nous pensons laisser le bateau pour une semaine environ. La chaleur et l’humidité sont oppressantes. Nous descendons a terre et partons faire un tour a Fronteras, village grouillant construit le long de la route ou déboulent gros camions et autobus. Les tiendas (échoppes) sont a même la rue et ne laissent le passage que pour un véhicule….Bonjour les embouteillages.

Le 25 avril au matin, nous amarrons Anesthésie au quai de la marina, préparons un sac a dos et décidons de prendre le bus de 10h30 qui part pour Flores, au nord est du Guatemala. L’objectif est d’aller visiter le site maya de Tikal. Encore un site maya, me direz vous ! mais celui-ci est encore différent car il est immense (16 km2) et surtout il est situe en pleine jungle tropicale. Alors, nous voila partis pour de nouvelles aventures. Le bus arrive. Il est déjà plein et part avec 30 minutes de retard. Nous sommes debout et discutons avec nos différents voisins : français, guatémaltèques et Belizeens. Je ne suis pas mecano mais le bus fait quand même un bruit bizarre. Nous avons, bien sur, droit aux dépassements sans visibilité et à une conduite sportive !!! Puis, ce qui devait arriver arriva, a mi-chemin environ, le bus tombe en panne… Le chauffeur enlève sa belle chemise blanche et sort la caisse a outils (voir photo). Plusieurs personnes sortent pour essayer d’attraper un autre bus. On décide d’attendre (on est en vacances après tout !). Une demi heure après, notre as du volant et de la mécanique sort d’en dessous du bus et nous annonce que nous repartons. Franchement, chapeau, on va l’embaucher sur Anesthésie celui-la car réparer un tas de ferraille pareil, faut le faire ! Nous arrivons vers 16 heures à Flores ou nous prenons un hôtel. Promenade dans la ville qui est en fait une île située sur le lac de Petén Itza. La ville, également construite sur un ancien site maya, est jolie avec ses maisons colorées, et surtout beaucoup plus propre que les autres villages vus jusqu’ici.
Le lendemain, nous prenons le premier bus pour Tikal à 5 heures du matin pour pouvoir bénéficier de la fraîcheur mais aussi essayer de voir d’autres animaux que des touristes. Nous commençons notre visite sur le site vers 7 heures. Nous sommes tous seuls sur le chemin. Des la première heure, nous voyons plusieurs singes ateles sauter de branche en branche et un renard esseule. Nous les observons un moment. La foret regorge de bruits identiques a ceux entendus sur le rio. Toute la journée, nous visitons le site de Tikal et enchaînons les promenades en foret et la visite des temples. Nous verrons des oiseaux essentiellement le reste de la journée : perruches, paons, colibris etc.…Le site de Tikal compte près de 4000 constructions dont certaines ne sont pas encore excavées. Il n’y a pas beaucoup de monde et nous pouvons vraiment apprécier les lieux. Il y a également possibilité de monter sur certains temples, contrairement aux sites visites au Mexique. Bref, on se régale toute la journée. On rentre a l’hôtel en après midi, enchantes et dégoulinants de sueur !!!
Le samedi matin, nous quittons Flores pour Semuc Champey, endroit soit disant très joli du Guatemala ou se trouvent plusieurs grottes mais aussi une rivière ou se sont formées des piscines naturelles de couleur turquoise !!! Vamos a ver !!!! Encore une journée de bus car Semuc Champey est isole. D’ailleurs, nous finirons à l’arrière d’un pick-up 4 X 4 car la route n’est pas goudronnée. En tout cas, le Guatemala est un beau pays. Depuis notre départ de Fronteras, nous voyons essentiellement des montagnes, des vallées encaissées, une végétation luxuriante. Les villages que nous traversons sont toujours grouillants de vie et les marchés très colorés. C’est un dépaysement complet après le Belize et la cote Caraïbe. Nous arrivons en fin d’après-midi à Semuc Champey ou nous louons une petite cabane. Le site est splendide. Nous sommes en pleine foret tropicale, entourés de montagnes et surplombons la rivière. Quelques routards sont la (australiens, américains, hollandais) ainsi que des étudiants guatémaltèques venus passer le week end ici en étude, avec qui nous deviserons le soir pour approfondir notre connaissance sur le pays.
Le lendemain, nous rentrons dans le parc qui va nous emmener aux fameuses piscines naturelles. Nous marchons sur un sentier aménagé et arrivons au point culminant du sentier, El Mirador, d’où effectivement, nous pouvons admirer la rivière descendre de la montagne, s’engouffrer sous terre en ayant créée a la surface une multitude de plateformes en forme de lagons aux eaux turquoise. Franchement, c’est chouette à couper le souffle, et c’est aussi beau que sur les prospectus !!! Nous descendons dans la vallée et arrivons près de ces piscines naturelles. Nous plongeons dans l’eau fraîche et profitons du site enchanteur. Nous continuons notre promenade jusqu’a midi. Petit repos a la cabane car a 15 heures, nous allons visiter une grotte (pour varier les plaisirs). Nous arrivons à la grotte. Nous sommes seulement tous les 2 pour la visite. Notre guide me parait bien jeune. Je lui demande son age. 17 ans ! Nous rentrons dans la grotte et armés d une simple bougie chacun, pour tout éclairage, nous voici pataugeant dans l’eau. Autant vous dire que c’est pas mal noir là-dedans. Et moi qui suis claustrophobe !!! Apres plusieurs mètres, le guide nous demande si l’on sait nager car certaines portions de la grotte sont profondes et nous devons nager, notre bougie en l’air, donc avec un seul bras dans des goulets qui se rétrécissent de plus en plus. Forcement, on éteint la bougie plusieurs fois dans l’eau, après s être lamentablement vautrés dans des trous et on se retrouve dans le noir le plus complet !!! Mais qu’est ce qu’on fout la ? Les chauves-souris en rigolent encore !!! On finit quand même par poser nos fesses quelque part après être montés sur des échelles de fortunes toujours sur trois pattes avant de prendre le chemin du retour. Nous parlons avec le guide qui nous explique qu’il ne fait des visites que depuis 1 mois !!! Bref, le retour a la lumière se fait bien mais j’ai bien cru que je faisais pipi a la culotte tellement j’ai flippe (de toute façon elle était déjà trempée) !! Le capitaine est content de sortir aussi !!!
Nous quittons Semuc Champey au petit matin le lendemain pour aller jusqu'à Lanquin. La, nous devons prendre un bus qui doit nous emmener directement a Rio Dulce par une route de montagne, ce qui nous plait beaucoup ! Sauf que cela ne va pas du tout se passer comme ça !!! Le bus prévu ne viendra jamais. Alors, on nous impose une autre route qui nous fait faire un détour par le sud pour rentrer au bateau. Bref, ce retour sera en fait toute une aventure. On changera 4 fois de bus. Nous mettrons 4 heures pour faire les 100 premiers Kms car le chauffeur s’arrête prendre ses potes, les redépose, en prend d’autres. Dans un des bus, on aura droit a un prêcheur qui nous expliquera pendant trois quart d’heure que Jésus va revenir un de ces 4 matins en nous sermonnant et nous bénissant a tour de bras. Nous verrons aussi un gars marcher à poil le long de la route. On s’arrêtera également dans des bleds paumes pour trouver d’autres bus. En tout cas, il nous faudra 11 heures pour regagner la marina ou se trouve Anesthésie.
Nous sommes plutôt rester dans l’est du Guatemala et espérons vraiment passer à l’ouest avec Anesthésie pour revisiter ce pays qui a beaucoup à offrir. Mais, en attendant, nous devons descendre plus sud car la saison des cyclones arrive au mois de juin !!!












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mercredi 23 avril 2008

Du 17 avril au 22 avril 2008 - Placencia, Belize/Cabo Tres Puntas, Guatemala/Livingston, Guatemala (56 miles)






















Photos
tous des pd


ici pour la vue mais pas pour l odeur...oh les salauds


fanny paye son pot


j en pince pour mon crabe


couleurs de placencia


mon amoureux des tropiques


mon boulet de toujours




Nous passons encore 3 jours à Placencia à profiter de ce petit village du Belize. Nous passons du temps avec Claire Lise et Claude du bateau « Wapiti » seul français au mouillage avec Anesthésie. Tous les autres bateaux sont américains, principalement des états du sud (Texas, Alabama etc.…débandade chez les potes de georgio ???). Nous faisons également les papiers de sortie du Belize. Pour cela, nous devons faire 15 minutes de ‘water taxi’ a travers la mangrove a 20 noeuds (sympa d’ailleurs !) jusqu’a Mango Creek ou se trouve l’immigration, puis se rendre par la route a Big Creek ou sévissent les douanes. Les différentes autorités émettent tous les papiers en 30 minutes. On est ébahi par une telle efficacité, tout ça a 8 heures du matin !!!! Par contre, nous ne recommandons pas les 2 villages de Mango et Big Creek aux dépressifs. Deux endroits paumés (on se demande pourquoi les autorités sont la !!), couverts de détritus, maisons bringuebalantes, carcasses de voiture dans chaque cour. Bref, le tiers monde. Et comme la prochaine navette pour Placencia n’est qu’en fin de matinée, on a tout le temps nécessaire pour profiter des lieux !!! On finit par trouver un petit café pour tuer le temps ! Le 20 avril, nous quittons Placencia, enchantés de notre séjour au Belize. Direction le Guatemala. On croise la route d’une grosse tortue de mer,affolée par ce monstre d acier qui la croise, et l admiront quelques minutes du bateau. Nous arrivons en après-midi au mouillage de Cabo Tres Puntas, à 10 miles en face du village de Livingston, porte d’entrée du Rio Dulce. En effet, nous n’allons pas directement a Livingston car a l’entrée du village se trouve une ‘barre’ avec peu d’eau (sinon, ce serait trop facile !!!) et nous devons la passer a marée haute c'est-à-dire le matin tôt ou la nuit ce qui est exclus ! Nous restons une journée à Cabo Tres Puntas, endroit calme et joli, avec quelques pécheurs qui passent sans déranger notre quiétude. Le 22 avril, nous partons tôt pour pouvoir passer la fameuse ‘barre’ vers les 8h30. Tout se passe bien. Même pas touché !!! 1m90/2m a marée haute (de grande marée) !!!! Nous jetons l’ancre devant le petit village de Livingston et appelons les autorités à la VHF. 2 heures après, 4 personnes montent a bord (un médecin, un officier d’immigration, un agent des douanes et le capitaine du port). Ambiance détendue et petit café dans le cockpit. Avec leur autorisation, nous débarquons et passons a chacun de leurs bureaux respectifs pour finaliser les papiers et payer tout le monde. Ensuite, promenade dans Livingston, petit village perche au milieu d’une végétation luxuriante dominant le Rio. Il fait incroyablement chaud et humide, d’ailleurs depuis Placencia nous tombons sous le régime d’un climat tropical avec pluie le matin et vent jusqu’au soir. Nous parcourons les quelques rues de Livingston pleines de charme, dégustons suco de frutas et tapado, soupe riche, faite de poisson, crabe, noix de coco, banane légume, et coriandre, et entrevoyons les gorges du Rio Dulce. Dans ces gorges, Johnny Weissmuller (champion olympique américain de natation des années 30) c’est balancé de lianes en lianes pour tourner les premiers tarzan a l’écran. A la fin de sa vie, marqué par ce rôle, il entonnera le cri du roi de la jungle se pendant aux rideaux de sa chambre d, hospice.
Et ça !! Si c n’est pas du people !!! Evidement pas très contemporain dirons certain…alors pour compenser, je vous donne un scoop.
Livingston : nom donné par un québécois (sûrement stone aussi) a un énorme orignal baptisé depuis: Livingstone le gros élan !!!!Que les cinéphiles se gaussent, que les autres ignorent ce gosse et ses sales blagues.

jeudi 17 avril 2008

Du 11 avril au 16 avril 2008 - De Belize City a Placencia, Belize - 64 miles



































































Quizz : mettre chaque legende a sa photo
Bronzage écrevisse
Charlie ‘s angels
Les pieds nickeles
Chiottes mobiles
Misses tobacco caye
L homme de l’Atlantide
Peche miraculeuse
A la recherche de l homme de l’Atlantide
Clanche 1
Clanche 2
Sunset belote




le gagnant du quizz se paye un voyage pour venir nous prendre en photo !

Du 11 avril au 13 avril 2008 – Belize city/Dandriga/Tobacco Caye (par la route…. c’est beaucoup plus rapide !!!)

Etant donne que nos hôtes n’ont plus que 3 jours de vacances avec nous et qu’il souffle un vent du sud à décorner les bœufs, nous optons pour une virée terre/mer mais sans Anesthésie et sa fameuse quille de 1m80, qui, je le rappelle, fait du labourage depuis Montréal. Alors, nous voila partis tous les 4 pour Dandriga a environ 60 Kms au sud de Belize city. Le bus, lui, va mettre 3 heures pour nous conduire là-bas car nous passons d’abord par Belmopan qui, pour vos prochaines questions au Trivial Poursuit, est la capitale du Belize. Jusqu'à Belmopan, le relief est plat et la végétation sèche, un peu comme sur la péninsule du Yucatan. De Belmopan (ou il n’y a d’ailleurs rien a voir) a Dandriga, tout change. Pendant 2 heures, nous traversons des vallées fertiles composées essentiellement d’orangeraies et admirons les montagnes couvertes de foret tropicale. Très beau ! Nous arrivons sains et saufs (et c’est pas évident compte tenu de la conduite du chauffeur. Les pilotes de F1 sont des enfants de chœur a cote !) vers midi au petit village de Dandriga, patrie des Garifunas descendants des africains et des indiens d’Amérique du sud.(si vous voulez en savoir plus sur ces peuplades, lire lonely planet…dixit pepe chagrin qui veut epargner un peu de savoir aux incultes). A Dandriga, le but est de prendre un ‘water taxi’ pour nous emmener sur l’île de Tobacco Caye. Des notre arrivée au village, nous avons des propositions de locaux pour aller sur l’île. Les filles négocient âprement les prix pendant que les gars commandent le repas au petit restaurant en face.(Toujours aux mecs d’assurer la pitance). Et voila, 1 heure après, nous embarquons, avec quelques locaux, sur une grosse barque. 30 minutes plus tard, nous apercevons la petite île paradisiaque de Tobacco Caye. L’île fait 2 hectares. Elle est collée au reef et est habitée par une poignée de personnes qui louent des petites cabanes et font a manger aux privilégies que nous sommes !!! Nous louons donc 2 cabanes pieds dans l’eau pour 2 nuits et partons à la découverte de l’île ce qui nous prend bien 10 à 15 minutes. Parmi les rares habitations, se trouve quand même un petit bar ce qui permet d’agrémenter les parties de belote du soir. Le lendemain, nous passons la journée a nous baigner mais aussi a admirer la flore et la faune sous marine qui est de toute beauté (gorgones, corail cerveau, raies, poissons multicolores etc.…(Le capitaine, après moult recherches subaquatiques trouvera cette magnifique vallée sous-marine longeant le reef qui subjuguera ses invites). Franchement, nous avons beaucoup de chance d’être la et en sommes conscients. Nous ne commenterons pas la super prise de Juju (voir photo) pour ne pas faire de jaloux (demandez lui sa technique de pêche !!!) Bref, toute bonne chose a une fin et nous passons notre dernière soirée a siroter un dernier rhum et, surtout, les filles mettent une pâté a la belote aux gars dépites !!! Le dimanche 13 avril, nous retournons à Dandriga, puis retour à la marina où nous prenons un dernier casse croûte avec Marie-Gabrielle et Julien. Nos deux tourtereaux s’envoleront en fin d’après-midi pour le Costa Rica. On se retrouve encore tous seuls comme deux ronds de flancs… tristes….a regretter tous ces bons instants partagés avec les copains.

Du 14 avril au 16 avril 2008 – Belize city/Placencia, Belize – 64 miles
Le 14 avril, nous attendons la marée haute pour sortir de la marina et naviguer de nuit pour aller jusqu'à Placencia, petit village du sud du Belize. Nous larguons donc les amarres a 18 heures, touchons a 1m70 en sortant de la marina (no comment !!) et nous voila partis pour une nuit de navigation qui ne sera pas facile car nous nous prenons 3 orages gratinés. Le capitaine, après avoir scruté le ciel menaçant et noir, comme il
l‘a rarement vu, restera a la barre jusqu'à 3 heures du matin pour régler le bateau a chaque passage de grain précipitant l embarcation a plus de 7 nœuds sous génois seul réduit de moitie. Nuit blanche pour l équipage, l’amiral s’occupant de contrôler la position afin de louvoyer sans dommage a travers les cayes. Nous arrivons au petit matin à Placencia ou se trouvent déjà beaucoup de bateaux qui y cherchaient refuge. Que des américains disciplinés !!! Apres une journée de repos, nous partons visiter le petit village avec ses rues de sable et son ‘side walk’ bordé de fleurs. Nous finissons par rencontrer un bateau français parmi toutes ces bannières étoilées et passons une partie de la journée avec Claire-Lise et Claude qui naviguent seulement 6 mois dans l’année mais depuis 20 ans !!! Nous espérons pouvoir faire les papiers de sortie du Belize ici avant de poursuivre vers le Guatemala.

jeudi 10 avril 2008

Du 6 avril 2008 au 10 avril 2008 – San Pedro/Caye Caulker/Peters Bluff Caye, Belize City, Belize (10 miles + 30 miles + 10 miles)

Nous partons de San Pedro pour aller à Caye Caulker, notre première navigation avec Anesthésie ! Les fonds sont peu profonds, on navigue dans des eaux de 2 mètres (voire moins) et, rappelons le, notre tirant d’eau est de 1m80. Alors ce qui devait arriver arriva : tankage, le Capitaine s’allume une clope, et prend la barre a l’Amiral (comme l’a si bien fait remarquer Rebec -on voit que y’en a au moins une qui suit-, Pepette est Amiral et non Capitaine, tel que je l’avais fait entendre. C’est fou ce qu’on peut apprendre en quelques jours…) Bref, on a bien cru qu’on allait y rester dans le sable car Anesthésie ne voulait plus en sortir. Heureusement le Capitaine a plus d’un tour dans son sac et 30 min plus tard, nous continuions notre route vers Caye Caulker.
Mouillage sans faute.
Mer translucide mais légèrement moins qu’a San Pedro (notre exigence de transparence s’aiguise au fur et a mesure du voyage.)
Baignade, évidemment ! Et départ dans le village en milieu d’après-midi.
On y visite une grande moitie de l’Ile jusqu’au Cut ou Split, passage qui sépare l’île en deux, qui a été cause par un ouragan (imaginez la violence). On s’autorise une pause en s’arrêtant boire un grand verre de mixed juice dans un resto bar sur la plage. Et petite partie de belote (ca y est, je suis autonome et n’ai plus besoin de la liste des valeurs des cartes pour jouer !!). Le soir, nous sortons dans un restaurant très classe pour y déguster un plat typique du coin, delicious !

7 avril
Après la baignade matinale, nous retournons au bourg en dinghy, les gars d’abord et les filles ensuite, c’est toujours le Capitaine qui rame. Balade, fish sandwich (pour la petite histoire, le Capitaine s’embroche le palet avec une arête), puis longue balade de l’autre cote de l’île, dans la mangrove (et le dépotoir public puisque c’est moins touristique). Ensuite, la routine : un grand verre de mixed juice a notre QJ sur la plage et rebelote. Des que la nuit tombe, on s’autorise une douche clandestine a l’entrée d’un hôtel chic, probablement celle qui sert a se rincer les pieds avant d’entrer, ah ! Les joies de la vie bohème !
Excellent dîner au bateau : une poellee de cristophines et de courgettes.

8 avril
Pas de baignade ce matin car nous repartons pour 30 miles de navigation vers Belize City. A 8h, le Capitaine sonne le départ, l’Amiral est à la barre. Le génois est gonfle a bloc, on navigue a 5 nœuds. Il y a toujours une zone risquée a passer du au fond peu profond, ambiance légèrement tendue sur le bateau, pourvu qu’on ne reste pas bloques… Evidemment, on ne l’évite pas : on voit les chiffres au sondeur baisser drastiquement, 2m, 1.9m, 1.8m, 1.7m, tanke, 1.6m, merde… Anesthésie reste bloque un certain temps et le bon coup de moteur que lui donne le Capitane le fait repartir doucement en labourant la mer ; cela ne fait pas rire le Capitaine, heureusement, dit l’Amiral, ce n’est que du sable.
5 h plus tard, on arrive a l’endroit ou le guide nautique indiquait une marina, on y voit seulement un navire amarre dans un petit chenal qui ne nous laisse aucune place, adieu douche, lessive, plein d’eau potable, accessoirement resto !
Nous nous trouvons une place de mouillage tranquille et protégée et y passons l’après-midi. Les courants forts nous empêchant toute baignade, nous nous occupons avec lecture, sieste et belote!

9 avril
Matinee tranquille et départ a marée haute vers Cucumber beach Marina a quelques kilomètres au Sud de Belize city. On tâtonne un peu à l’arrivée pour trouver le chenal, et enfin, un pied a terre… Au programme, lessive, douche, approvisionnement, et visite de la ville… Séance rasage (pour tout le monde !!) et après un bon filet mignon direction la ville. Le Pepe chagrin, celui qui traite les autres d’handicapés, préfère rester a bord pour reposer son dos…
Retour de la ville avec les bras plein de sac de courses, rhum, dîner, et vin blanc. A y est, on est claqué, on va se coucher…

10 avril
Pepe Chagrin nous accompagne pour une nouvelle visite de la ville. Déambulage à travers les rues de la city, tout en gardant les yeux aux aguets car le Lonely Planet ne dresse pas un portrait très sécuritaire. La ville est sale, limite insalubre, ecologie et environnement ne sont pas des mots connus ici. Quand on regarde les égouts qui débordent d’une eau verdâtre pleine de déchets le long des trottoirs et quand on surprend des mecs jeter leur verre de jus en plastique ou en styro foam par la fenêtre de leur auto, on se dit qu’on est loin de nos petites préoccupations occidentales environnementalistes ! Les maisons sont délabrées, pas entretenues et tout de même habitées. On est en pleine semaine mais les rues sont pleines d’hommes (surtout) qui attendent devant les devantures des magasins jaunies par le soleil. Certains d’entre eux nous offre leur service de taxi. D’ailleurs, à chaque coin de rue, ils hèlent « Taxi guys !» en énumérant les 3 attractions touristiques à faire autour de la ville. Les rues, les maisons, les gens, les églises, les écoliers en uniforme d’une autre époque nous laisse à croire qu’il y a eut des temps meilleurs…
Le comble de la visite : le Tourist village, zone barricadée, exclusivement dédiée aux passagers des croisières passant au large de la ville. Il nous fait un pass pour y entrer et ce sont la des rangées de babioles made in China a acheter. La société de consommation dans toute sa splendeur!

Le déjeuner nous réconcilie avec l’aspect crasseux et vétuste de la ville : spécialités caribéenne (meat stew, rice and bean) et une bonne part de homemade cake et pudding pour Pepe Chagrin.

La visite du musée (la fraîcheur de la clim est meilleure pour la digestion, il ne s’agit pas de se cultiver, attention les malentendus) et les photos de l’époque de l’Honduras Britannique nous confirme notre impression de la ville. Les maisons délabrées d’aujourd’hui étaient de belles demeures, les rues bien plus propres. Mais il y a eu les cyclones à répétitions, la pauvreté, l’indépendance et tout le toutim.

Les prochains jours, nous laissons Anesthesie à la Marina et partons dans le Sud de Belize par la terre cette fois ci !

mercredi 9 avril 2008

Du 1er avril 2008 au 5 avril 2008 – San Pedro, Belize


































La vie est douce à San Pedro ou nous visitons le village en compagnie d’André et Babette du catamaran ‘Atsani’. Nous vérifions Internet tous les jours car nous attendons la visite de 2 franco/montréalais, Marie Gabrielle et Julien, plus connus sous les sobriquets de MG et Teju, qui profitent d’un voyage en Amérique centrale pour venir apposer leur empreinte de raouli sur Anesthésie pendant une dizaine de jours. Nous pensons les récupérer a Caye Caulker, un peu plus au sud mais voila que le capitaine nous fait une migraine ophtalmique le jour du départ et que le lendemain le vent souffle fort du Nord Est nous empêchant d’honorer notre rendez-vous a Caye Caulker avec MG et Teju. Heureusement, Internet nous permet de leur laisser un message leur demandant de venir nous rejoindre à San Pedro, en espérant qu’ils le liront…
Finalement, nos 2 backpackers débrouillards arriveront avec une journée d’avance, le 4 avril, directement sur Anesthésie à bord d’une barque privée. Même pas besoin d’aller les chercher ! Surtout que ça tangue pas mal dans le mouillage. Seul le reef nous protège de la mer et on voit bien les rouleaux de l’autre cote du reef.
Bref, retrouvailles chaleureuses. Petit(s) rhum(s) et baignade. Encore des cadeaux…. D’ailleurs, on en profite pour vous remercier de tous les présents apportes soit par Cédric et Rebec, soit par MG et Teju : la literie brodée, le sac pyjama, les livres, la musique, les films, les photos, les bonnes choses a manger, le taud d’Hochelaga qui nous empêche de prendre la neige sur le pont. Merci encore a tous…..
Bon, pour le prochain mot, je passerai la main à notre spécialiste en communication pour vous raconter la suite de notre périple.

D’emblée, Capitaine Pepette met la pression, je prend le relais avec beaucoup d’honneur et, quand même, un peu de stress. Vais-je être à la hauteur ?? Bon, je reste dans la même journée pour faire légèrement machine arrière et poser le décor de nos retrouvailles avec Anesthésie et son équipage. Arrives a Belize City le cœur léger, on jette un petit coup d’œil rapide sur les e-mail pour nous rendre compte de la destination finale qui a change et c’est parti, on remonte les Cayes en water taxi pour y rejoindre nos navigateurs préfères, et une heure plus tard, nous passons a toute berzingue devant Anesthésie. Personne sur le pont. Nous débarquons dans le village, consultons encore une fois nos e-mails (dans l’espoir de croiser Pepette dans le café Internet), et allons se remplir nos estomacs vides d’un excellent fish sandwich tout en surveillant de nos jumelles Anesthésie, bien tranquille dans son mouillage, a quelques centaines de mètres. Ah, une petite forme sort sur le pont et pique une tête ! C’est parti ! Nous nous précipitons sur le ponton le plus proche du bateau (mais toujours trop loin) et commençons à nous agiter comme des puces. Le vent est contre nous, impossible donc de les appeler, et nous ne pouvons faire confiance qu’a nos bras qui s’agitent. Et la (il faut s’imaginer la scène au ralenti), une belle nana au teint hale, de bikini colore vêtue, remonte l’échelle du bateau et se campe dos a nous, sur l’arrière du bateau : Pepette a fini sa sieste !
Sur le ponton, nos deux abrutis tout excites ont sorti l’artillerie et une stratégie digne du meilleur commandant militaire: l’un a les jumelles et commande les bras de l’autre (qui s’agite avec un T Shirt rouge cette fois-ci !)… rien a faire, la belle Pepette ne veut décidément pas regarder dans notre direction, ni Pepe Chagrin qui finit aussi par apparaître. On était au bord du désespoir, quand on voit une grosse barque a moteur s’amarrer au ponton. Ah, celui la on allait pas le laisser partir sans nous. Teju s’occupe de négocier et 5 min plus tard on s’approchait d’Anesthésie tout excites ! Ouh Ouh, du bateau ! Oh, vous auriez vu la tête de nos capitaines !! Encore une séquence émotion, la barque manque d’accrocher Anesthésie (le vent souffle fort, très fort) et nous voila sur le pont dans les bras de nos hotes ! Vous connaissez la suite : rhum, baignade, rhum, baignade, rhum et une bonne platree de pâtes pour finir le tout car, mine de rien, ça bouge la dedans…

5 avril 2008

Matinée de baignade dans une eau turquoise, on se plaint d’être trop bien et, comme Teju qui a pu si bien comprendre le peuple africain il y a quelques années, on comprend qu’il peut y avoir des injustices terribles dans le monde : nous, batifolant dans une eau chaude et translucide, et d’autres, ailleurs, s’entraînant a battre le record du pelletage de neige.
Puis, c’est la sortie au village et Tante Raquel est bien heureuse de toucher la terre ferme. Balade dans les rues sablonneuses sous un soleil de plomb et une chaleur languissante. On manque de se faire ecraser par un carito à chaque coin de rue. Le long de la mer, un restaurant suit un hôtel. Beaucoup de touristes occidentaux (américains) se prélassent à l’ombre des cocotiers sur les plages, dans des transats, des hamacs ou des chaises en bois. Quelques locaux vendent des babioles faites de noix de coco et de coquillages. Les couleurs sont vives et joyeuses ; rasta, maya, métis, les gens sont colores et paraissent heureux, pas de doute, on est bien sous les tropiques. Une petite pause déjeuner bien méritée ou la serveuse a parfaitement incarnée la devise du pays « Take it easy » que nous avait indique le Lonely planet. Elle s’assoit presque sur les genoux de Pepe chagrin (qui en retrouve une montée de moral longtemps oubliée) pour prendre nos commandes, et n’arrête pas de se marrer !
On finit l’après-midi par quelques courses de fruits et légumes frais, des pilons de poulet grilles au barbecue et une petite douche d’eau douce qu’on arrive a dénicher dans un hôtel en bord de mer. On est presque tente de piquer une tête dans la piscine mais on se dit qu’il faut quand même pas pousser !!
De retour sur Anesthésie, trempes d’eau salee (ça valait bien la peine de se doucher, dixit Pepe Chagrin!) petit rhum oblige et repas de fête. Avant même la fin du souper, Tante Raquel fait honneur au nom du voilier, et quitte lâchement ses hotes avec un gravol dans le bec.

samedi 5 avril 2008

San Pedro, Belize ,


La civilisation Maya était florissante dans cette partie de la péninsule depuis plus de 2500 ans, mais nul ne sait exactement les causes de son déclin vers 1500 ap JC. Il ne restait que quelques milliers de descendants Kekchi et Mopan a l’arrivée de Christophe Colomb
(Qui a dit Morel ?)
Puis 1ere colonisation anglaise, établissement de ferme puis exploitation de la foret pour construction navale. Et arrivée de pirate anglais s’abritant derrière les barrières de corail pour spolier les richesse espagnoles. Le Honduras britannique deviendra partie intégrante de l empire briton en 1840 ….etc…independance le 21 septembre 1981 sous le nom de Belize.
Ambergris caye avec sa petite bourgade de San Pedro est le plus développe et le plus large de tous les îlots du Belize. Il aurait été une extension de la péninsule du Yucatan si les mayas n avaient pas creuse un canal, donnant un accès direct a la mer, a la baie de Chetumal.
Lors de la première description en 1775 par le géographe britannique Jeffreys, on note que toutes les plage, étaient recouvertes d une substance ambre grise… visqueuse et grisâtre secretee par les baleines males. On en trouve toujours flottant sur l eau, dans ces eaux fréquentées par les cétacés…très prisé pour la composition de parfums et de cosmétiques. Bonne baignades mesdames (il fallait du graveleux, j en vois que la culture n intéresse pas et qui dorment !!!).
Nomme en l honneur de saint Peter, le patron des pécheurs, le village de san pedro est fonde en 1848. La plupart de ses habitants étaient des réfugies métisses qui fuyaient la guerre des caste a Bacalar dans le Quintata Roo….ect

Depuis que nous recevons Tante raquel…nous avons senti qu il fallait relevé le niveau.. Aussi nous vous faisons partage la science de tonton Gillou (trop fort…)
Mais si vous préférez LA petite HISTOIRE, celle des dérapages aux mouillages, des contrôles douaniers interminables, des fuites d eau ou de gaz oïl...ou des pêches miraculeuses…

Rendez vous a notre prochain bulletin
Avec Pepe chagrin….
Dans tous les bon cafés internet près de chez vous.


Pour ceux que la rubrique historique de pepe chagrin ennuie, voici la rubrique 'people', plus interessante... En effet, San Pedro, situe sur l'ile d'Ambergris Caye, a inspire la fameuse chanson "La Isla Bonita' de notre Madonna internationale... Ca, c'est de la culture.


En tout cas, nous avons recupere hier apres-midi, 2 nouveaux squatters a bord, de passage en Amerique Centrale. Affaire a suivre.... Nous leur laisserons la parole au prochain numero.


mardi 1 avril 2008

Du 27 mars 2008 au 31 mars 2008 – Puerto Morelos, Mexique/San Pedro, Belize (187 miles)










photo n 1:bertrand ne gare pas ta nouvelle voiture n importe ou !







Alors, renseignements pris, nous pensions que ce serait facile de faire les papiers de sortie du Mexique à Puerto Morelos. Mauvaise pioche. Nous apprenons qu’il y a bien une capitainerie mais l’agent d’immigration, lui, vient de l’île de Cozumel et il faut prendre un rendez-vous avec lui !! Ah la la !los papeles ! los papeles !. Si ça continue, je vais prendre un avocat(voir photo gillou) pour me débrouiller tout ça !!! On appelle donc l’immigration a Cozumel et le gars nous fixe un rendez-vous pour le lendemain a midi, sachant que l’on doit faire la démarche a la capitainerie après et que cette dernière ferme a 15 heures. Nous sommes un peu sceptiques car, contrairement à Cuba ou rien n’est possible, au Mexique, tout est toujours possible mais rien ne se fait vraiment !!! Le lendemain, nous attendons donc l’agent d’immigration toute la matinée en espérant pouvoir partir le soir même. A midi, personne, bien sur, et nous rappelons a l’immigration ou on nous confirme qu’il viendra a 2 heures. Il n’arrivera finalement qu’a 15h30, nous faisant du coup louper le rendez vous avec la capitainerie qui ne sera ouverte que le lundi d’après !!!. On a beau se dire que ces histoires de papier vont être notre lot quotidien pendant le voyage, on enrage d’être bloques la pour 2 ou 3 jours supplémentaires, sachant que le vent est bon pour partir. En bons français, on commence a gueuler auprès du gars de la marina ou l’on est et on le soupçonne même de nous avoir fait ce coup la car nous n’avons pas voulu passer par lui pour faire les papiers !!!. Finalement, le gars de la marina nous confirme, peu de temps après, que le capitaine du port va nous faire les papiers samedi matin a 8 heures en heures supplémentaires mais que nous allons payer double (ce qui rend encore plus grognonne l’équipière auvergnate !!!). Le samedi matin, on se lève aux aurores pour apprendre que le capitaine de port a déplace son rendez-vous a 10 heures !!! Il finira par nous recevoir à 10 heures avec un beau tee-shirt Batman et une casquette. Il ne nous fera pas payer double (oubli ?) et la marina ne nous fera pas payer la nuit supplémentaire passée a quai (oubli aussi ?). Heureusement, le stop marche super bien entre le petit village de Puerto Morelos et la marina (environ 3 Kms) et nous trouvons toujours quelqu’un pour nous amener, soit la bétonneuse, soit le camion d’eau potable, soit un brave travailleur mexicain avec son pick up.
Le samedi 29 vers midi, nous larguons les amarres du Mexique, pays que nous avons bien aime quand même, pour filer sud vers le Belize. Nous longeons l’île de Cozumel ou nous ramons à cause courant fort de face. Nous passons de nuit devant Punta Allen ou nous avions envisage de nous arrêter mais les histoires de papier nous ayant décale dans nos horaires, nous continuons la route. 44 heures de navigation qui, malgré les bonnes conditions de mer et de vent, paraîtront une éternité a l’équipière qui est malade les premières 24 heures et se demande ce qu’elle est encore venue faire dans cette galère. Sinon, Anesthésie file super bien tout le long de la cote mexicaine et nous sommes même obliges de nous ralentir (mais oui, ça arrive !) le deuxième jour pour ne pas arriver de nuit a San Pedro ou la passe, entre les récifs, est étroite et sommairement balisée. Nous arrivons, au petit matin et mouillons devant le village de San Pedro. La couleur de l’eau est magnifique !!. Nous y retrouvons nos copains Babette et André, catamaran français connu a Isla Mujeres. Une mauvaise nouvelle nous attend. Anesthésie a pris de l’eau et ça a l’air d’être toujours au même endroit. Il y a aussi un truc qui nous chiffonne, c’est qu’il y a souvent un peu d’eau dans le gasoil et le capitaine doit faire des purges souvent pour éviter des problèmes de moteur. Bref, ça commence à faire beaucoup( l histoire nest qu un eternel recommencement )!!! Sinon, nous partons faire les papiers d’immigration et de douanes ce qui nous prend 2H30 environ car au Belize aussi, la notion de burn out parait inconnue. L’agent d’immigration, par exemple, regarde la tele, s’occupe d’un bébé qui passe, fait 3 choses en même temps… Nous nous promenons dans le village de San Pedro avec ses 2 rues goudronnées et les autres en terre battue. Mais c’est assez mignon et touristique aussi.Ca parle anglais ou espagnol selon les indigenes. Nous passons aussi une excellente soirée sur le catamaran ‘Atsani’ avec André et Babette. Le lendemain, plongée sur le reef a 100 mètres du bateau où nous ramènerons une petite langouste. La vie est dure …heureusement qu il y a les servitudes du bateau pour nous empêcher de devenir fainéant (a bon nous l étions sans ça ???)