mercredi 24 décembre 2008

Du 4 au 14 décembre 2008 – Playa del Coco, Costa Rica/Estero Aserradores, Nicaragua – 160 miles

les 2 rennes sont au costa rica...on les a vu
volcan cristobal au petit matin

stugeron, mal de mer en remission papagayo, debut du vent plein pot



entre ticos et nicas


Timo et Sandra: de la patagonie vers l"alaska, sans clacos ca esquinte


Oktoberfest zur anesthesie...hips!!!

Playa ocotal

un dimanche a Liberia

Playa hermosa


Nous restons une dizaine de jours à Playa del Coco, village bien envahi par les gringos qui rognent les collines pour y construire des demeures luxueuses gardées par des agents de sécurité 24 heures sur 24 (super !!!). Dans 10 ans, une nouvelle Cote d’Azur sera née. Pour le moment, en tout cas, il n’y a aucune infrastructure pour débarquer et pour aller à terre, c’est pire qu’en juin 44 en Normandie !!! Le premier jour, notre barge de débarquement, parfaitement contrôlée par le capitaine, arrive à surfer pendant 20 mètres sur la vague et les 2 soldats s’en tirent avec seulement les orteils mouilles. Au retour, par contre, une déferlante emportera veaux, vaches, cochons, couvées au tapis !!! Une nouvelle tactique s’impose ! Chaque jour, nous préparons soigneusement tout notre barda et l’emballons dans des sacs plastiques hermétiques et solidement souques au fond de l’embarcation. Vêtus de nos maillots de bain de combat, nous avançons jusqu a flirter avec la première déferlante. Dans un roule boule de commando, l’amiral Pepette se jette a l’eau et finit a la nage tandis que le capitaine scrute les trains de houle et rame comme un malade sur le dos de la vague la moins puissante. Sur les 10 jours, cette technique fonctionnera relativement bien malgré quelques défaillances occasionnant des cabanages spectaculaires. Les villageois se rappellent sûrement des 2 chiens mouilles sillonnant les rues de Playa del Coco !!!!
Les autobus étant rares, nous testons l’auto stop (et ça roule !!!) pour aller marcher sur les différentes plages avoisinantes de la Bahia Culebra ou nous sommes (playa Hermosa, playa Panama, playa Ocotal….). Nous programmons une location de voiture pour faire une dernière virée au Costa Rica mais au dernier moment, le loueur change prix et conditions préalablement établis. Nous le plantons la, lui et sa voiture !!! Nous passons également un dimanche dans la ville de Liberia, à une heure de route environ, ou nous assistons à des danses folkloriques exécutées par des enfants. Nous entretenons notre tour de taille et nos relations en éclusant, chaque soir, avec Timo et Sandra (nos amis allemands qui partent pour l’Alaska), quelques binouzes locales. Le 10 décembre, pour effectuer la sortie du pays, nous attendons toute la matinée l’agent d’immigration absent pour raison médicale. A 14 heures, entrant dans son bureau, nous assistons au repas de la préposée, à la vaisselle, au brossage de dents et subissons les raisons de tous les bobos de madame. Une heure supplémentaire sera nécessaire pour finaliser les papiers (1 tampon de sortie sur chaque passeport !!!). Heureusement, pour une fois, le spectacle était gratuit !
Le 13 décembre, après le passage d’un front froid, il ne fait plus que 25 degrés (brrr !!!), nous quittons le Costa Rica, pays dont le niveau de vie est le plus élevé en Amérique Centrale. Comme au Panama, il existe un système de paiement a 2 vitesses : les prix locaux et les prix pour les gringos.
Nous embouquons le golfe de Papagayo, célèbre pour ses vents forts et difficilement prévisibles, canalises dans une vallée encaissée entre 2 chaînes de montagne. Nous goûtons assez vite a cet effet venturi des les premières heures de navigation avec des vents atteignant les 40 nœuds. Relativement proches de la cote, nous voyons déjà des trains de vagues serrées et déferlantes rappelant au capitaine ses mauvaises navigations en Manche ! Génois enroule de moitie, grand voile affalée, nous courons 6.5/7 nœuds vent travers (même pas malade avec Stugeron dira Pepette !!!). Heureusement, le vent diminue graduellement et nous permet une navigation moins rapide mais plus confortable vers notre destination. A 15 miles de l’arrivée, une saute de vent de 90 degrés nous oblige a progresser vent debout aides du pete a feu pour essayer d’arriver avant la nuit a Estero Aserradores ou se trouve l’unique marina du Nicaragua qui, pour une fois, n’affiche pas des tarifs pour multi milliardaires !!! L’atterrage de nuit, redoute par l’équipage qui n’a pas de carte détaillée, sera d’autant plus périlleux que les bouées marquant le chenal d’entrée de la marina, ne sont pas éclairées !!!! Bancs de sable et rochers sillonnent notre chemin. A la clarté de la lune (heureusement pleine ce soir la !) et au sondeur, nous avançons lentement en cherchant bouée après bouée et finissons par nous amarrer au premier quai.
Adieu Ticos du Costa Rica, bonjour Nicas du Nicaragua !!!

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