jeudi 10 avril 2008

Du 6 avril 2008 au 10 avril 2008 – San Pedro/Caye Caulker/Peters Bluff Caye, Belize City, Belize (10 miles + 30 miles + 10 miles)

Nous partons de San Pedro pour aller à Caye Caulker, notre première navigation avec Anesthésie ! Les fonds sont peu profonds, on navigue dans des eaux de 2 mètres (voire moins) et, rappelons le, notre tirant d’eau est de 1m80. Alors ce qui devait arriver arriva : tankage, le Capitaine s’allume une clope, et prend la barre a l’Amiral (comme l’a si bien fait remarquer Rebec -on voit que y’en a au moins une qui suit-, Pepette est Amiral et non Capitaine, tel que je l’avais fait entendre. C’est fou ce qu’on peut apprendre en quelques jours…) Bref, on a bien cru qu’on allait y rester dans le sable car Anesthésie ne voulait plus en sortir. Heureusement le Capitaine a plus d’un tour dans son sac et 30 min plus tard, nous continuions notre route vers Caye Caulker.
Mouillage sans faute.
Mer translucide mais légèrement moins qu’a San Pedro (notre exigence de transparence s’aiguise au fur et a mesure du voyage.)
Baignade, évidemment ! Et départ dans le village en milieu d’après-midi.
On y visite une grande moitie de l’Ile jusqu’au Cut ou Split, passage qui sépare l’île en deux, qui a été cause par un ouragan (imaginez la violence). On s’autorise une pause en s’arrêtant boire un grand verre de mixed juice dans un resto bar sur la plage. Et petite partie de belote (ca y est, je suis autonome et n’ai plus besoin de la liste des valeurs des cartes pour jouer !!). Le soir, nous sortons dans un restaurant très classe pour y déguster un plat typique du coin, delicious !

7 avril
Après la baignade matinale, nous retournons au bourg en dinghy, les gars d’abord et les filles ensuite, c’est toujours le Capitaine qui rame. Balade, fish sandwich (pour la petite histoire, le Capitaine s’embroche le palet avec une arête), puis longue balade de l’autre cote de l’île, dans la mangrove (et le dépotoir public puisque c’est moins touristique). Ensuite, la routine : un grand verre de mixed juice a notre QJ sur la plage et rebelote. Des que la nuit tombe, on s’autorise une douche clandestine a l’entrée d’un hôtel chic, probablement celle qui sert a se rincer les pieds avant d’entrer, ah ! Les joies de la vie bohème !
Excellent dîner au bateau : une poellee de cristophines et de courgettes.

8 avril
Pas de baignade ce matin car nous repartons pour 30 miles de navigation vers Belize City. A 8h, le Capitaine sonne le départ, l’Amiral est à la barre. Le génois est gonfle a bloc, on navigue a 5 nœuds. Il y a toujours une zone risquée a passer du au fond peu profond, ambiance légèrement tendue sur le bateau, pourvu qu’on ne reste pas bloques… Evidemment, on ne l’évite pas : on voit les chiffres au sondeur baisser drastiquement, 2m, 1.9m, 1.8m, 1.7m, tanke, 1.6m, merde… Anesthésie reste bloque un certain temps et le bon coup de moteur que lui donne le Capitane le fait repartir doucement en labourant la mer ; cela ne fait pas rire le Capitaine, heureusement, dit l’Amiral, ce n’est que du sable.
5 h plus tard, on arrive a l’endroit ou le guide nautique indiquait une marina, on y voit seulement un navire amarre dans un petit chenal qui ne nous laisse aucune place, adieu douche, lessive, plein d’eau potable, accessoirement resto !
Nous nous trouvons une place de mouillage tranquille et protégée et y passons l’après-midi. Les courants forts nous empêchant toute baignade, nous nous occupons avec lecture, sieste et belote!

9 avril
Matinee tranquille et départ a marée haute vers Cucumber beach Marina a quelques kilomètres au Sud de Belize city. On tâtonne un peu à l’arrivée pour trouver le chenal, et enfin, un pied a terre… Au programme, lessive, douche, approvisionnement, et visite de la ville… Séance rasage (pour tout le monde !!) et après un bon filet mignon direction la ville. Le Pepe chagrin, celui qui traite les autres d’handicapés, préfère rester a bord pour reposer son dos…
Retour de la ville avec les bras plein de sac de courses, rhum, dîner, et vin blanc. A y est, on est claqué, on va se coucher…

10 avril
Pepe Chagrin nous accompagne pour une nouvelle visite de la ville. Déambulage à travers les rues de la city, tout en gardant les yeux aux aguets car le Lonely Planet ne dresse pas un portrait très sécuritaire. La ville est sale, limite insalubre, ecologie et environnement ne sont pas des mots connus ici. Quand on regarde les égouts qui débordent d’une eau verdâtre pleine de déchets le long des trottoirs et quand on surprend des mecs jeter leur verre de jus en plastique ou en styro foam par la fenêtre de leur auto, on se dit qu’on est loin de nos petites préoccupations occidentales environnementalistes ! Les maisons sont délabrées, pas entretenues et tout de même habitées. On est en pleine semaine mais les rues sont pleines d’hommes (surtout) qui attendent devant les devantures des magasins jaunies par le soleil. Certains d’entre eux nous offre leur service de taxi. D’ailleurs, à chaque coin de rue, ils hèlent « Taxi guys !» en énumérant les 3 attractions touristiques à faire autour de la ville. Les rues, les maisons, les gens, les églises, les écoliers en uniforme d’une autre époque nous laisse à croire qu’il y a eut des temps meilleurs…
Le comble de la visite : le Tourist village, zone barricadée, exclusivement dédiée aux passagers des croisières passant au large de la ville. Il nous fait un pass pour y entrer et ce sont la des rangées de babioles made in China a acheter. La société de consommation dans toute sa splendeur!

Le déjeuner nous réconcilie avec l’aspect crasseux et vétuste de la ville : spécialités caribéenne (meat stew, rice and bean) et une bonne part de homemade cake et pudding pour Pepe Chagrin.

La visite du musée (la fraîcheur de la clim est meilleure pour la digestion, il ne s’agit pas de se cultiver, attention les malentendus) et les photos de l’époque de l’Honduras Britannique nous confirme notre impression de la ville. Les maisons délabrées d’aujourd’hui étaient de belles demeures, les rues bien plus propres. Mais il y a eu les cyclones à répétitions, la pauvreté, l’indépendance et tout le toutim.

Les prochains jours, nous laissons Anesthesie à la Marina et partons dans le Sud de Belize par la terre cette fois ci !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est génial Marie, on s'y croirait!!
Et hop séance rasage pour tout le monde, j'adore!!!
Je ne sais pas si tu as pensé un jour à te lancer dans l'écriture mais il ne faut plus te contenter de participer aux clubs de lecteurs maintenant!
En tout cas, comme tu le dis si bien, celui qui traite les autres d'handicapés, et surtout mon p'tit (pardon, mon grand et magnifique) mari en l'occurrence, je rigole, il reste à bord car il a mal au dos, quand ce n'est pas une migraine ophtalmique, et bien Pépé Chagrin, besoin que Manon pèse sur le piton.... :o)
Gros gros bisous à vous 4 et bon vent!
Emma :o)

Anonyme a dit…

Au fait, prem's, pour une fois, j'ai réussi, je n'en reviens pas...
;o)

Anonyme a dit…

non mais sans blague!!! Quelle bande de glandeurs!!!
Y'en a qui travaillent dur ici!!! Et Y'en a marre de se faire achaler tous les 2 jours avec Rhum et Bain et Rhum!!! Moi aussi j'en prend des bains et moi j'ai même le droit d'aller dans la piscine (bon d'accord elle est couverte et c'est à hochelaga...). Pour le Rhum, franchement c'Est dé-pa-ssé...La tendance c'est le V8...Et çà vous risquez pas dans trouver dans vos trous!
Bon que J'entende plus parler de vous pendant au moins 24H sinon je vous envoie Noam en charter etlà vous allez arrêter de rigoler!
Sy

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