mercredi 5 mars 2008

Du 11 février au 13 février 2008 –Key West, FL






4 jours d’attente pour traverser. 4 jours sans aller a terre car la mer est trop forte et Anesthésie locale trop petite pour nous tous… Malgré tout cela, la nature nous offre un magnifique spectacle mardi soir : un orage a plusieurs kilomètres éclaire tout le ciel ! Au programme : belotte, scrabble et lecture.
Au passage bonne fête a Jeanne !
Du 14 février au 15 février 2008 –Key West, FL a la Havane, Cuba – 100 miles
9hrs45, nous quittons le mouillage. Appréhension et excitation se mêlent… Un dauphin sort des eaux turquoises pour nous dire au revoir. Une fois sortie de Key West, el capitan sort le génois aide de son second Cedricus. Quelques minutes plus tard, ils décideront de tangoner. L’amiral pepette est à la barre et tout se passe très bien. Et vous me direz mais que fait la troisième co-équipière Rebecca pendant ce temps ?? Hé bah elle commence doucement un mal de mer et se tient aux chandeliers car elle a un peu la trouille !!! Tout cela finira quelques heures plus tard dans la bannette à l’arrière par un gros dodo. La mer commence à se former. On sent qu’on croise le courant du gulf stream. Anesthésie se tient super bien. On avance malgré le courant. Le soleil se couche, el capitan organise les quarts. Vers 8hrs, nous arrivons sur la Havane. Raouil 0 a 0 balle au centre.Première rencontre avec la douane et l’immigration cubaine. Ils sont 9 à nous attendre sur le quai. Le premier, responsable de la santé, est un homme très gentil, qui vérifie que l’on n’a pas la vache folle a bord. Il savoure le café de pepette, remplit ses papiers et finit par nous demander un « regalo » (un cadeau) qui s’avéra être un petit billet de 5$. Autant vous dire que l’on a serre les fesses car il en restait encore 8 à passer plus le chien renifleur de drogue (pepette a planque les gesiers et le foie gras le toutou n en n aura pas….). On s’est dit que cela allait nous coûter cher en café et en monnaie… Heureusement, les autres ont juste demandé du café… Finalement, a midi on est amarre. Une bonne douche et un petit resto a l’hôtel d’a cote sont notre récompense. El capitan est content de sa traversée et semble fier de son équipage !
Au passage, bonne fête Julien !

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